Communiqué de presse

Le secret bancaire n’est pas négociable

La pression internationale sur la place financière suisse et, plus parti-culièrement, sur le secret protégeant les clients des banques ne cesse de croître. Une fois de plus ce système, qui a été…

(UDC) La pression internationale sur la place financière suisse et, plus parti-culièrement, sur le secret protégeant les clients des banques ne cesse de croître. Une fois de plus ce système, qui a été mis en place pour la protec-tion des clients et de leur propriété privée contre des atteintes illégitimes, est violemment attaqué. Il est urgent que le Conseil fédéral affronte ces re-vendications intolérables et qu’il renforce le secret bancaire.

La place financière est un facteur central de l’économie suisse. Des centaines de mil-liers d’emplois en dépendent directement ou indirectement et des recettes fiscales pour plusieurs milliards de francs y sont générées. La Suisse a acquis une réputation exceptionnelle dans le domaine financier. Outre la stabilité politique du pays, une monnaie indépendante et forte ainsi qu’une infrastructure bancaire performante, le secret protégeant les clients des banques y a largement contribué.

L’OCDE, l’Union européenne et, depuis ce printemps, l’Allemagne en première ligne font pression sur la Suisse dans le but de démanteler ou du moins de miner le secret protégeant les clients des banques. Des déclarations faites hier par des membres du Sénat américain indiquent une fois de plus que les Etats-Unis poursuivent la même stratégie. Ces attaques contre l’indépendance de la Suisse sont devenues intoléra-bles.

Il faut en outre rappeler une fois de plus avec force que la remise incontrôlée de données concernant des clients est contraire au droit suisse et doit être poursuivie d’office.

L’UDC s’engage totalement pour le secret protégeant les clients des ban-ques et exige donc que le Conseil fédéral en fasse autant sans accepter de compromis. Le secret protégeant les clients des banques est d’une impor-tance capitale pour la Suisse et il n’est donc pas négociable.

Avec cette réglementation la Suisse protège en effet des valeurs fondamentales de la démocratie directe: la sphère privée, la propriété privée et la liberté des citoyens. Cette garantie de la propriété et de la sphère privées semble se perdre dans les au-tres pays qui, partant, abandonnent progressivement les principes de la démocratie. Il ne faut pas que ce développement navrant s’étende à la Suisse.

La sauvegarde de valeurs fondamentales comme la sphère privée et la propriété pri-vée sont des piliers centraux de notre Etat et se basent sur la tradition suisse de la responsabilité individuelle et citoyenne. L’UDC se bat sans compter pour ces valeurs.

Berne, 18 juillet 2008

 
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