L’UDC regrette l’échec de l’initiative sur les naturalisations. Il appartient maintenant aux adversaires de ce projet, qui se sont prononcés en faveur de critères de naturalisation plus sévères…
(UDC) L’UDC regrette l’échec de l’initiative sur les naturalisations. Il appartient maintenant aux adversaires de ce projet, qui se sont prononcés en faveur de critères de naturalisation plus sévères durant la campagne de votation, d’imposer ces critères et de lutter contre les dysfonctionnements dans ce domaine.
L’UDC prend acte avec regret du refus de l’initiative sur les naturalisations. Ce choix confirme la perte de pouvoir des communes au profit des tribunaux et des administrations. Il bétonne définitivement le droit subjectif à la naturalisation. L’influence des cultures, mentalités et religions en Suisse se renforcera, tout comme se renforceront les conséquences négatives des naturalisations en masse d’étrangers mal intégrés, à savoir la criminalité et les abus sociaux.
Le résultat obtenu par l’initiative sur les naturalisations dépasse le potentiel électoral de l’UDC. Ce constat a d’autant plus de valeur que l’UDC a dû se battre seule contre tous les autres partis, contre les médias et contre le Conseil fédéral. La conseillère fédérale qui prétend représenter l’UDC au gouvernement s’est même battue en première ligne contre l’initiative de ce même parti.
Les adversaires de l’initiative sur les naturalisations ont répété plusieurs fois pendant la campagne qu’ils étaient aussi en faveur de critères de naturalisation plus sévères. En faisant cette promesse, les adversaires de l’initiative – le Conseil fédéral et les partis gouvernementaux – ont pris leurs responsabilités. Ils ont maintenant le devoir de prendre et d’imposer des mesures rigoureuses pour corriger les dysfonctionnements actuels. L’UDC surveillera la manière dont ses promesses seront tenues et continuera de se battre pour une politique de naturalisation prudente.
L’UDC prend position comme suit concernant les autres objets des votations:
1. En refusant l’article sur la santé, nous avons malheureusement raté une chance d’apporter plus de concurrence, d’efficacité et de transparence au secteur de la santé publique. Or, ce sont là précisément les principes qu’il faudrait réaliser pour stabiliser les coûts de la santé.
2. Malgré le refus de l’initiative « souveraineté du peuple sans propagande gouvernementale, l’UDC est toujours d’avis qu’il faut intervenir dans ce domaine. La formation de l’opinion et les campagnes de votation sont en premier lieu l’affaire des partis politiques et le Conseil fédéral doit limiter ses activités d’information et rester objectif.
Berne, 1er juin 2008