Après le Conseil des Etats, c’est le Conseil national qui refuse lui aussi de baisser les taxes sur l’essence ! C’est une véritable gifle pour toutes les personnes qui travaillent dur dans notre pays. Les représentants du PLR et du Centre auraient eu l’opportunité de soulager sans attendre la population suisse, en collaboration avec l’UDC. Il n’y a pas plus édifiantes démonstration de l’absence d’engagement pour le bien du peuple de la part des autres partis. Maintenant plus que jamais : soutenez le combat de l’UDC pour une baisse du prix de l’essence !
Les prix des carburants explosent, les familles, la classe moyenne et l’artisanat en souffrent. De l’argent qu’ils gagnent durement, il en reste moins. Ce sont surtout les habitants des régions rurales, dépendants de l’automobile, qui paient la mobilité à prix fort. Ce qui est particulièrement choquant, c’est que l’Etat profite de l’explosion des prix à travers les impôts et les taxes : en effet, plus de 90 centimes par litre d’essence ou de diesel sont versés à la Confédération.
Les pays voisins directs de la Suisse ont d’ores et déjà baissé le prix de l’essence ; seule la Confédération reste totalement passive. C’est pourquoi l’UDC a demandé, lors d’une session extraordinaire le 13 juin au Conseil des Etats et le 16 juin au Conseil national, une baisse des taxes sur l’essence, le diesel et le mazout ainsi que des déductions fiscales plus élevées pour les pendulaires (max. 6’000.- francs au lieu de 3’000.- actuellement).
« La crise énergétique est une autoflagellation et ce que nous vivons aujourd’hui n’est qu’un avant-goût de ce qui s’annonce », déclare le Conseiller national Christian Imark (SO). « Le Conseil fédéral doit réagir immédiatement. » La hausse des prix des carburants est surtout très douloureuse pour la population rurale qui, comme chacun le sait, est tributaire de la voiture, explique le Conseiller national Walter Wobmann (SO). « Toutefois, l’ensemble de la population ressent aussi une perte du pouvoir d’achat. » En effet, les prix élevés des carburants entraînent une augmentation des coûts de transport, des coûts de production et poussent donc les prix à la consommation vers le haut. « Maintenant, il faut des actes plutôt que des belles paroles », a déclaré Walter Wobmann. La majorité de centre-gauche du Parlement et du Conseil fédéral a manqué le coche pour un approvisionnement énergétique abordable et sûr, a déclaré la Conseillère nationale Monika Rüegger (OW). Si dans votre ‘bulle lifestyle’ de gauche, vous êtes trop éloigné du petit peuple, si vous ne voulez pas voir que les automobilistes, les artisans les commerçants vivant à la campagne n’ont pas d’autre choix que de rouler en voiture parce qu’ils n’ont pas d’argent pour acheter une voiture électrique ou pour prendre le train, alors au moins ne faites pas payer à ces PME le prix fort pour votre politique énergétique ratée. »
« Il faut agir maintenant avec détermination », a également déclaré le Conseiller national Benjamin Giezendanner (AG). « Nous assurons aux citoyennes et aux citoyens plus d’argent dans leur porte-monnaie, des liquidités aux commerçants et nous soutenons un bon développement économique à long terme. »
Manifestement, les autres partis se fichent les préoccupations de la population : après le Conseil des Etats, le Conseil national a également rejeté le paquet d’allègement budgétaire de l’UDC. Le refus des représentants des cantons ruraux est totalement incompréhensible. Le Centre et le PLR sont les principaux responsables de cette décision hostile aux citoyens, car ils auraient eu l’opportunité de soulager la population suisse, en collaboration avec l’UDC.
Maintenant plus que jamais : soutenez le combat de l’UDC pour une baisse des prix de l’essence et du diesel !