Le Conseil fédéral a adopté aujourd’hui son contreprojet à l’initiative UDC pour le renvoi des étrangers criminels. Ignorant le nombre record de signatures que ce projet déposé l’an passé a…
(UDC) Le Conseil fédéral a adopté aujourd’hui son contreprojet à l’initiative UDC pour le renvoi des étrangers criminels. Ignorant le nombre record de signatures que ce projet déposé l’an passé a réunies, le gouvernement tente aujourd’hui de le torpiller. Le texte qu’il a adopté à titre de contreprojet met surtout en évidence son manque total de courage face à la criminalité étrangère en Suisse. L’UDC demande que son initiative soit soumise au peuple rapidement et sans contreprojet.
Avant comme après le dépôt de l’initiative populaire « pour le renvoi des étrangers criminels » le 15 février 2008, les informations sur des délits commis par des malfaiteurs étrangers paraissent à un rythme quasi quotidien. Les statistiques criminelles parlent un langage clair et indiquent une hausse constante de la criminalité étrangère et juvénile en Suisse. Par exemple, plus la moitié des auteurs d’homicides intentionnels et de meurtres proviennent de l’étranger. La proportion d’étrangers parmi les violeurs et les trafiquants de drogues est encore plus élevée puisqu’elle monte jusqu’à 80%.
« Nos règles sont valables pour tous »: partant de cette devise, la Suisse doit à nouveau appliquer rigoureusement ses lois. La complaisance coupable du centre-gauche politique à l’égard des criminels a entraîné une progression de la criminalité et des problèmes qui en découlent. Il faut rétablir la sécurité en Suisse. Les sanctions du droit pénal doivent être durcies pour avoir un caractère réellement préventif. L’initiative UDC pour le renvoi des étrangers criminels est un premier pas dans cette direction. En appuyant massivement ce projet, le peuple suisse a fait comprendre qu’il en avait plus qu’assez de la « politique aux gants de velours » voulue par la gauche.
L’UDC exige dans son initiative que les étrangers criminels soient systématiquement expulsés de Suisse. Il s’est avéré ces dernières années qu’une réglementation contraignante était nécessaire, car la possibilité d’expulser un délinquant étranger n’a quasiment jamais été utilisée dans la pratique, même dans des délits graves comme le meurtre ou le viol.
Les moutons noirs ou brebis galeuses – donc les étrangers criminels – doivent être identifiés et expulsés comme l’exigent les plus de 232 000 citoyens qui ont signé l’initiative UDC. Ce projet doit être soumis au peuple le plus rapidement possible. Le contreprojet du Conseil fédéral ne constitue pas une alternative valable et sert uniquement à torpiller l’initiative. Le Conseil fédéral n’a toujours pas la volonté de combattre résolument les crimes graves commis par des étrangers. Il préfère chouchouter les malfaiteurs étrangers au lieu de les expulser.
Berne, 14 janvier 2009