Les femmes UDC rejettent l’assurance-maternité parce que cette institution n’est pas supportable financièrement. Il est irresponsable de piller le fonds APG, unique caisse qui n’accuse pas encore…
(UDC) Les femmes UDC rejettent l’assurance-maternité parce que cette institution n’est pas supportable financièrement. Il est irresponsable de piller le fonds APG, unique caisse qui n’accuse pas encore de déficit, pour financer une nouvelle oeuvre sociale. Cette caisse serait en effet vidée après un petit nombre d’années si bien qu’il faudrait augmenter les impôts. Et la facture finale devra être payée par tous – y compris les mères – sous la forme de nouveaux prélèvements sur les salaires.
Les Femmes UDC se sont déjà engagées activement contre l’assurance-maternité en récoltant des signatures pour le référendum. Leur position n’a nullement changé depuis. Au contraire, car la reprise économique tant attendue paraît plus éloignée que jamais. La création d’une nouvelle oeuvre sociale vient donc au plus mauvais moment. Toutes celles et tous ceux qui s’inquiètent de le la marche de l’économie suisse doivent donc voter résolument NON à ce projet.
Du point de vue des Femmes UDC, les femmes exerçant une activité lucrative ont tout particulièrement intérêt à s’opposer à ce projet. En effet, l’absence de croissance économique entraîne un affaiblissement continu des entreprises, donc de nouvelles fermetures et de nouvelles pertes d’emplois. Cette évolution touche tout le monde, mais probablement surtout les femmes actives.
Trois fois déjà le peuple a rejeté une assurance-maternité. Par ailleurs, le mandat constitutionnel si souvent cité est rempli depuis longtemps. L’assurance-maladie couvre tous les coûts liés à la maternité. Nous n’avons donc pas besoin d’une nouvelle assurance-maternité dont personne ne veut finalement. Conclusion: il n’y a qu’une seule réponse à donner le 26 septembre: NON pour la quatrième fois.
Berne, le 20 juillet 2004