(UDC) La violence, les déprédations, la criminalité et la consommation de drogues progressent de manière dramatique chez les adolescents et même chez les enfants. La principale cause de cette…
(UDC) La violence, les déprédations, la criminalité et la consommation de drogues progressent de manière dramatique chez les adolescents et même chez les enfants. La principale cause de cette évolution est l’incapacité ou plutôt le manque de volonté des adultes d’imposer des limites et des normes. Les Femmes UDC secouent la Suisse par un appel pressant pour plus de sévérité à l’égard de la violence et des drogues dans les écoles et, d’une manière générale, chez les adolescents et les enfants.
La violence et la toxicomanie chez les enfants et les adolescents sont le résultat de l’éducation antiautoritaire dont l’échec est patent depuis longtemps. La politique tolérante face aux drogues et l’indifférence à l’égard de la violence et des déprédations ont affaibli de manière inquiétante le respect des normes sociales fondamentales. La philosophie éducative de la gauche soixante-huitarde a largement contribué au minage du système d’instruction suisse qui ne cesse de perdre du terrain par rapport à l’étranger.
Les enseignants doivent avoir la compétence et le soutien des autorités pour expulser des élèves qui dérangent. Quant aux parents, ils doivent être placés face à leurs responsabilités. Exerçant souvent tous les deux une activité lucrative, certains parents abandonnent littéralement leurs enfants. Les écoles doivent imposer des normes et des limites et n’ont pas à devenir des institutions thérapeutiques. En particulier, elles doivent intervenir sévèrement contre la violence ainsi que la consommation d’alcool, de cigarettes et de drogues. Les Femmes UDC s’opposent catégoriquement à toute libéralisation dans le domaine des drogues et soutiendront de toutes leurs forces un éventuel référendum.
La baisse constante de la qualité de notre système scolaire et éducatif est aussi une conséquence de la politique erronée en matière d’asile et d’étrangers. La Suisse ouvre toutes grandes ses portes sans se préoccuper de la capacité intégrative de sa société et, surtout, de ses écoles. Les Femmes UDC soutiennent les efforts visant à stabiliser la proportion d’étrangers vivant en Suisse. Elles demandent des classes spéciales pour les enfants de langue étrangère et exigent que les familles ayant des enfants violents soient expulsées. Les Femmes UDC demandent que la Suisse revienne à une école basée sur la performance et que les qualités typiquement helvétiques retrouvent leur place dans le système éducatif de notre pays.
Berne, le 11 septembre 2003