Les Femmes UDC ont décidé à l’unanimité lors de leur séance du 5 novembre 2003 de soutenir le référendum contre la nouvelle assurance-maternité. Une fois de plus, la volonté du peuple n’est pas…
(UDC) Les Femmes UDC ont décidé à l’unanimité lors de leur séance du 5 novembre 2003 de soutenir le référendum contre la nouvelle assurance-maternité. Une fois de plus, la volonté du peuple n’est pas respectée. En 1999 déjà, le référendum avait abouti et le projet rejeté par 61% des votants grâce à l’engagement des Femmes UDC.
L’Etat entend soutenir indirectement un certain modèle familial et restreindre la liberté des femmes et des familles de décider de manière autonome de leur organisation. L’assurance-maternité provoque une fois de plus une redistribution injuste des moyens disponibles. Les familles à deux revenus profitent des nouvelles prestations alors que les ménages n’ayant qu’un seul revenu sont ignorés.
Les oeuvres sociales sont dans une situation désastreuse! L’Etat social a été constamment étendu ces dernières années contre la volonté de l’UDC, si bien que la plupart des assurances sociales ont aujourd’hui de grosses difficultés financières.
Le peuple est trompé! L’assurance-maternité est présentée comme si elle était gratuite. En réalité, la caisse des APG, la seule assurance sociale encore en situation saine, sera pillée dans un premier temps. Quant au financement ultérieur de l’assurance-maternité, les partisans de ce projet préfèrent ne pas en parler. Or, il faudra bien alors augmenter les impôts et les prélèvements sur les salaires, donc puiser dans le porte-monnaie des citoyennes et des citoyens et imposer une charge supplémentaire aux générations à venir.
Bern, le 6 novembre 2003