Le compte financier de la Confédération boucle une fois de plus avec un déficit catastrophique: en 2003, le découvert a atteint 2’800’000’000 francs. Le déficit budgétisé, soit 246 millions de francs,
(UDC) Le compte financier de la Confédération boucle une fois de plus avec un déficit catastrophique: en 2003, le découvert a atteint 2’800’000’000 francs. Le déficit budgétisé, soit 246 millions de francs, a donc été plus que décuplé! De toute évidence, les finances fédérales échappent au contrôle du Conseil fédéral. Le collapsus financier guette la Confédération. Tant les finances publiques que les oeuvres sociales ont besoin d’un retour de la croissance économique. Le 16 mai prochain, le souverain aura l’occasion de corriger le tir: en disant non à la hausse de la TVA et oui au paquet d’allègement fiscal.
Une fois de plus, le compte financier de la Confédération s’est soldé l’an passé par un déficit monstrueux, soit 2,8 milliards de francs. L’équilibre financier s’éloigne de plus en plus, sans même parler d’un remboursement de la dette. Le Conseil fédéral a perdu le contrôle des finances fédérales et, de toute évidence, la volonté de corriger cette situation désolante fait défaut.
L’explication, selon laquelle le déficit est dû à la faiblesse des recettes fiscales, est trop facile. Le Conseil fédéral et les autres partis continuent manifestement de croire que l’unique salut réside dans l’augmentation des recettes de l’Etat. La réalité est que les dépenses de l’Etat sont toujours trop élevées en raison de la politique menée par la coalition du centre-gauche. Si nous ne parvenons pas à réduire les charges – donc aussi les interventions – de l’Etat, la croissance économique aura toujours plus de peine à reprendre. Un Etat hypertrophié et hyperactif étouffe l’économie!
L’augmentation constante de la quote-part de l’Etat et de la quote-part fiscale doit enfin être stoppée avant qu’il ne soit trop tard. Seule une baisse des impôts et la suppression de diverses taxes et redevances permet de baisser la quote-part de l’Etat et la quote-part fiscale et, partant, de relancer la croissance économique.
Le paquet d’allègement fiscal soumis le 16 mai prochain au souverain donne des impulsions précieuses aux investissements et à la reprise économique. Par contre, le relèvement de la TVA demandé par le Conseil fédéral détruit des emplois et fait une nouvelle fois progresser la charge fiscale. Pour cette raison, l’UDC recommande avec insistance de voter OUI au paquet fiscal et NON à l’augmentation de la TVA
Berne, le 27 avril 2004