Il est choquant que de plus en plus de demandeurs d’asile déboutés, de délinquants étrangers et d’autres personnes obligées de quitter le pays échappent à l’expulsion en refusant de se soumettre à un test Covid. Le groupe parlementaire de l’UDC demande une adaptation de la législation afin que, dans ces cas, les tests nécessaires au voyage puissent être effectués de force.
Lors de sa séance à Wetzikon (ZH), le groupe parlementaire de l’UDC s’est prononcé à l’unanimité en faveur d’une adaptation de la loi fédérale sur les étrangers et sur l’intégration. Concrètement, il s’agit de créer une base juridique pour l’exécution forcée de tests Covid-19 sur les étrangers lorsque cela est nécessaire à l’exécution du renvoi ou de l’expulsion du pays. Cette modification de la législation est urgente parce que de plus en plus de demandeurs d’asile refoulés ou d’étrangers soumis à l’obligation de quitter le pays s’opposent à leur rapatriement en refusant un test Covid, sachant qu’ils ne seront pas autorisés à entrer dans leur pays d’origine sans être testés.
L’UDC s’oppose à la gauche qui veut exempter les enfants de moins de 16 ans de l’obligation de se faire tester. En effet, cela ouvre la porte aux abus, car les familles peuvent empêcher leur rapatriement en refusant le test Covid pour leurs enfants de moins de 16 ans ou en incitant l’enfant à ne pas se faire dépister. Du point de vue de l’UDC, il est hypocrite que les mêmes cercles qui veulent harceler la population suisse par des tests de masse dans les écoles et une extension de l’obligation de certificat refusent des tests pour les personnes tenues de quitter le pays.
PostFinance : pas d’activité de crédit sans privatisation
En ce qui concerne PostFinance, le groupe de l’UDC s’est prononcé à l’unanimité pour que celle-ci ne puisse entrer dans les activités de crédit et d’hypothèques qu’après une privatisation. Le groupe UDC rejette la proposition du Conseil fédéral de lever immédiatement l’interdiction des prêts hypothécaires et de crédit et de privatiser ensuite progressivement PostFinance. Cette approche risque de ne jamais aboutir à la privatisation et de créer un concurrent public pour le secteur privé. En outre, la levée immédiate de l’interdiction des crédits hypothécaires et des prêts serait anticonstitutionnelle.