Au lieu de mettre en œuvre le mandat constitutionnel, de limiter l’immigration et de mettre fin au chaos de l’asile, le ministre socialiste de la Justice Beat Jans jette de la poudre aux yeux de la population et laisse son Secrétariat d’État aux migrations (SEM) enjoliver la situation. En effet, la légère baisse de l’immigration communiquée par le SEM pour le premier semestre 2024 ne masque pas le fait que l’immigration continue de battre des records.
De janvier à juin 2024, un total de 80’684 personnes ont immigré en Suisse, majoritairement en provenance de pays de l’UE. L’immigration nette (différence entre l’immigration et l’émigration) s’est élevée à près de 41’000 personnes au premier semestre. Un quart de cette immigration a eu lieu par le biais du regroupement familial.
A cela s’ajoutent plus de 14’000 nouvelles demandes d’asile sur la même période. Au final, ce sont donc 55 000 personnes supplémentaires qui sont arrivées dans notre petit pays au cours des seuls 6 premiers mois de cette année. En outre, l’immigration illégale reste elle aussi beaucoup trop élevée, avec 12’500 séjours illégaux sur la période de janvier à juin 2024. Fin juin 2024, 2.3 millions d’étrangers au total vivaient en Suisse. Le domaine de l’asile compte au total 196’000 personnes, dont plus de 66’000 sont des Ukrainiens. En outre, le nombre de frontaliers a augmenté de 39’299 personnes pour atteindre le chiffre également inégalé de 400’000.
Le fait que le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) du conseiller fédéral socialiste Jans parle d’un recul de l’immigration au vu de ces chiffres frise la tromperie délibérée de la population. La vérité est que l’immigration en Suisse reste à un niveau record. Parallèlement, notre système d’asile fait l’objet d’abus effarants, notamment de la part de migrants maghrébins qui n’ont aucune raison de demander l’asile mais qui ont une grande énergie criminelle, ou par des touristes de la santé en provenance de Géorgie, qui profitent de notre système de santé en tant que faux demandeurs d’asile. Bien entendu, toujours aux frais des contribuables suisses.
La majorité de centre-gauche du Conseil fédéral et du Parlement refuse de limiter l’immigration conformément au mandat constitutionnel (Art. 121a de la Constitution fédérale). C’est pourquoi la population doit maintenant se défendre. Pour cela, l’UDC a lancé l’initiative populaire « Pas de Suisse à 10 millions (initiative pour la durabilité) », qui a abouti en très peu de temps.
Pour mettre fin aux abus en matière d’asile, l’UDC Suisse a lancé en mai l’initiative « Stop aux abus de l’asile ! (Initiative pour la protection des frontières) » : Celle-ci veut mettre un terme à l’asile pour les migrants illégaux qui arrivent en Suisse avec des bandes de passeurs via des pays tiers sûrs. En outre, les personnes dont la demande d’asile a été rejetée ne devraient plus avoir le droit de rester en Suisse. Cela concerne en particulier les jeunes hommes originaires d’Afrique, d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie, de Turquie et des Balkans.
Signez dès aujourd’hui l’initiative « Stop aux abus de l’asile » en cliquant sur le lien suivant :