A la suite des pression de l’UDC, le Secrétariat à la migration a publié enfin aujourd’hui la statistique des étrangers 2014.
A la suite des pression de l’UDC, le Secrétariat à la migration a publié enfin aujourd’hui la statistique des étrangers 2014. Comme les chiffres provisoires de l’effectif de la population fin 2014, ces résultats indiquent une croissance incontrôlée de la population qui s’explique pour l’essentiel par l’immigration. L’immigration nette a atteint l’an passé 78’902 personnes, soit l’équivalent de la population de la ville de St-Gall. L’aspect le plus inquiétant de ce développement est que moins de la moitié de l’immigration est due à des personnes cherchant un emploi en Suisse. C’est dire l’urgence qu’il y a à appliquer rapidement et rigoureusement l’initiative populaire "contre l’immigration de masse" approuvée il y a plus d’un an.
Avec un effectif de la population de 8 236 573 personnes et un taux de croissance de plus d’un pourcent par an, la Suisse franchira bien avant 2035 le seuil de 10 millions d’habitants. Ce développement est presque exclusivement la conséquence d’une immigration démesurée et sans borne. La part des étrangers à la population totale a entre-temps atteint 24,3% (1 998 210 personnes).
Le fait que moins de la moitié des immigrants sont à la recherche d’un emploi confirme l’echec total de l’actuel système d’immigration basé sur la libre circulation des personnes. Le Conseil fédéral et le Parlement doivent immédiatement préparer l’application complète de l’article constitutionnel 121a sur le contrôle et la limitation de l’immigration approuvé par le peuple et les cantons. Les Etats membres de l’UE doivent être impliqués dans cette procédure et l’accord de libre circulation des personnes doit être modifié puisque les trois quarts de l’augmentation de la population résidente sont dus aux ressortissants UE. L’immigration se poursuivra sans discontinuer faute de prendre des mesures efficaces comme des contingents d’immigration et la priorité des travailleurs résidents, mesures que le peuple et les cantons ont approuvées. Le nouvel article constitutionnel permet de surcroît une limitation ciblée de l’immigration conformément aux besoins de l’économie.