L’UDC salue le catalogue de mesures du Conseil fédéral concernant l’intégration des étrangers en Suisse. En outre, le projet de loi adopté aujourd’hui par le Conseil fédéral pour accélérer les…
(UDC) L’UDC salue le catalogue de mesures du Conseil fédéral concernant l’intégration des étrangers en Suisse. En outre, le projet de loi adopté aujourd’hui par le Conseil fédéral pour accélérer les procédures pénales contre des mineurs est également un pas utile dans la lutte contre la vio-lence juvénile. Mais ces réformes ne résolvent pas tous les problèmes, beaucoup s’en faut.
L’intégration est et doit rester l’affaire des étrangers vivant en Suisse. La maî-trise d’une langue nationale est évidemment le principal critère d’appréciation. Le refus d’apprendre une langue nationale ne peut être interprété autrement que comme un manque de volonté de s’intégrer. L’UDC demande donc que l’intégra-tion (soit aussi les connaissances linguistiques) soit liée à la prolongation de l’au-torisation de séjour. Une personne qui, au moment de la première prolongation de son autorisation de séjour, ne possède toujours pas les rudiments d’une lan-gue nationale doit à l’avenir s’attendre à ce que son autorisation de séjour lui soit refusée. Cette procédure récompense les étrangers qui font l’effort de s’intégrer et d’apprendre la langue du pays.
L’UDC relève avec satisfaction que le Conseil fédéral rejette l’institution d’un pré-posé à l’intégration. Il serait faux de répondre à toutes les revendications de la gauche de multiplier les postes de fonctionnaires. Il est beaucoup plus important que le contrôle des efforts d’intégration par l’Office de la migration, compétent en la matière, ainsi que par les cantons et les communes soit renforcé.
Procédures pénales accélérés conter les jeunes criminels
En décidant d’accélérer les procédures pénales contre les jeunes délinquants le Conseil fédéral satisfait une revendication de l’UDC. Mais le droit pénal des mi-neurs exige encore bien d’autres réformes. En particulier, il faut soumettre les jeunes ayant commis un délit grave (par exemple, viols, lésions corporelles, bri-gandage aggravé, assassinat) au droit pénal des adultes dès 16 ans déjà. De plus, les jeunes criminels étrangers doivent à l’avenir être expulsés de Suisse, si nécessaire avec leurs parents.
Berne, 22 août 2007