L’UDC a aujourd’hui présenté au public et aux médias, dans le cadre d’une conférence de presse, son nouveau document de fond « L’intégration n’est pas un libre-service ». Les parlementaires UDC…
L’UDC a aujourd’hui présenté au public et aux médias, dans le cadre d’une conférence de presse, son nouveau document de fond « L’intégration n’est pas un libre-service ». Les parlementaires UDC soumettront les revendications formulées dans ce document sous forme de propositions relatives au projet de modification de la loi sur les étrangers adopté par le Conseil fédéral. Les délibérations parlementaires concernant cette loi débuteront le 16 août 2013 au sein de la Commission des affaires politiques du Conseil des États. Ce projet antilibéral, bureaucratique et centralisateur, qui coûtera des millions, viole le principe de responsabilité ancré dans la Constitution fédérale et foule aux pieds la volonté populaire clairement exprimée dans la votation concernant l’initiative sur le renvoi.
En 2010, à une claire majorité, le peuple et les cantons ont rejeté l’inscription dans la Constitution d’un article sur l’intégration, confirmant ainsi que l’intégration n’est pas une tâche étatique. Au contraire, nous sommes en droit de l’exiger des immigrés, qui ont le devoir de faire cet effort. Or le Conseil fédéral voudrait, malgré tout, inscrire la promotion de l’intégration comme tâche étatique dans la loi fédérale sur les étrangers. Selon un système d’arrosoir, des centaines de millions de francs prélevés sur nos impôts seraient versés par la Confédération, les cantons et les communes, pour promouvoir l’intégration à travers des programmes de bienvenue, des cours d’intégration gratuits et autres projets de médiation interculturelle.
Pourtant, la plupart des immigrés s’intègrent généralement sans problème dans notre société, apprennent la langue parlée dans leur commune, exercent une activité professionnelle et respectent l’ordre juridique local. Des mesures éta-tiques de soutien n’apportent rien aux immigrés volontaires et motivés à s’intégrer – au contraire, elles pourraient les vexer.
Les immigrés qui refusent d’apprendre la langue, qui ne respectent pas l’ordre juridique suisse, ni les us et coutumes locaux, et vivent aux frais de l’État n’ont aucun désir d’intégration et n’ont rien à faire en Suisse. Si quelqu’un veut vivre comme dans son pays d’origine, ne pas travailler et ne manifeste aucun intérêt pour la population et la culture suisses, alors il ou elle ferait mieux de retourner dans son pays ou simplement de ne pas le quitter. Ce genre d’immigrés, qui ne cherchent en réalité qu’à profiter de notre système social, nuisent non seulement à la cohésion de la population suisse et donc à la paix sociale, mais portent avant tout préjudice à ceux parmi les étrangers qui, comme décrit ci-dessus, se sont intégrés de manière exemplaire et autonome, et qui travaillent. Ils souffrent de la mauvaise réputation des autres et doivent sans cesse se justifier pour leurs compatriotes.
Bien que ces principes jouissent d’un large appui au sein de la population, comme le prouve l’acceptation de l’initiative sur le renvoi et le rejet du contre-projet direct prévoyant article sur l’intégration, les organes politiques fédéraux et de la plupart des cantons nous mènent dans une toute autre direction. Mesures de soutien étatiques basées sur le principe de l’arrosoir, centralisation de la politique d’intégration et mise en place, puis renforcement, d’une industrie étatique de l’intégration en sont les conséquences. Sans se poser la question du caractère arbitraire, on exige en Suisse, et on exécute même déjà par endroits, des mesures de soutien pesant des millions.
L’intégration n’est pas une tâche étatique, mais une conséquence de la décision de choisir la Suisse comme lieu de vie et de travail. C’est pour-quoi l’UDC rejettera fermement le projet de loi au Parlement.
Les revendications de l’UDC