Avec son analyse présentée aujourd’hui et les mesures qu’il en déduit pour répondre aux conséquences de la libre circulation des personnes, le Conseil fédéral avoue implicitement les énormes…
Avec son analyse présentée aujourd’hui et les mesures qu’il en déduit pour répondre aux conséquences de la libre circulation des personnes, le Conseil fédéral avoue implicitement les énormes problèmes provoqués par une immigration incontrôlée. Au lieu de s’attaquer aux causes du mal, donc à l’immigration, le gouvernement prévoit de nouvelles interventions étatiques, c’est fois-ci dans le marché du logement et de l’immobilier. Il n’hésite pas à recourir à des mesures dirigistes et à l’argent des contribuables pour offrir des logements subventionnés à encore plus d’immigrants en provenance de l’UE. Parallèlement, ces interventions étatiques restreignent les droits de la propriété privée des Suissesses et des Suisses. La politique européenne du Conseil fédéral prend de traits de plus en plus grotesques.
Les loyers ont augmenté de plus de 20% depuis l’an 2000, principalement à la suite de l’immigration incontrôlée provoquée par la libre circulation des personnes. Pour répondre aux effets néfastes de la libre circulation, le Conseil a commencé par règlementer un marché de travail jusque là libéral et aujourd’hui il veut planifier le marché du logement et immobilier par des mesures dirigistes. L’espace habitable et l’acquisition de terrains à bâtir seront subventionnés; la Confédération interviendra encore plus dans l’aménagement du territoire et une bureaucratie supplémentaire restreindra la liberté des propriétaires immobiliers. Grâce aux mesures esquissées aujourd’hui, la Suisse sera encore plus attrayante pour les immigrants. Confortables prestations sociales, logements subventionnés et probablement bientôt des salaires minimaux: le Conseil fédéral et ses alliés politiques semblent vouloir accélérer encore l’immigration avec toutes les conséquences négatives que ce phénomène comporte pour la Suisse. Parallèlement, l’Etat intervient de plus en plus dans le droit de la propriété et dans la liberté économique.
Les citoyennes et les citoyennes ne manqueront pas de sanctionner cette politique contradictoire et incompréhensible. La Suisse doit enfin reprendre le contrôle de l’immigration. L’initiative populaire UDC « contre l’immigration de masse » lui en donnera bientôt les moyens.