Bien que le Conseil fédéral ait affirmé à plusieurs reprises vouloir respecter la neutralité comme première maxime de la politique extérieure suisse, donc ne pas se mêler de conflits étrangers, la…
(UDC) Bien que le Conseil fédéral ait affirmé à plusieurs reprises vouloir respecter la neutralité comme première maxime de la politique extérieure suisse, donc ne pas se mêler de conflits étrangers, la ministre des affaires étrangères Micheline Calmy-Rey poursuit joyeusement sa politique arbitraire et contradictoire. Manifestement, le Conseil fédéral n’a pas réussi à lui imposer des limites. L’UDC demande donc d’urgence un débat sur la neutralité. Voilà la seule manière de contraindre le Conseil fédéral à marcher désormais ensemble dans la même direction quand la neutralité suisse est en cause.
Par ses prises de position irréfléchies et arbitraires, notamment concernant le conflit actuel au Proche-Orient, la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a plus d’une fois miné la politique de neutralité du Conseil fédéral et porté atteinte au crédit de la politique extérieure de la Suisse. Bien que le Conseil fédéral ait plus d’une fois confirmé sa volonté de respecter la neutralité comme maxime suprême, il laisse faire la responsable du DFAE. De toute évidence, elle n’a pas été rappelée à l’ordre par le gouvernement et on attend toujours le rapport demandé au DFAE.
Cette affaire peu glorieuse nourrit des spéculations quant à la position du Conseil fédéral et elle donne l’impression que la Suisse parle à plusieurs voix. Cette situation porte gravement atteinte au crédit de la Suisse et nuit à sa réputation de pays ne prenant pas partie dans les conflits.
Indésirable et même nuisible, ce développement doit être stoppé. L’UDC a donc déposé une intervention parlementaire en vue de la prochaine session d’automne pour demander un débat urgent sur le thème de la neutralité et de la politique extérieure. Il est grand temps de discuter de la position de la Suisse dans ces domaines et de l’unifier afin d’empêcher la poursuite de cette politique dommageable pour notre pays.
Berne, 8 septembre 2006