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Armée
Communiqué de presse

L’UDC demande un projet de loi soumis au référendum pour la nouvelle réforme de l’armée

Le Parlement examinera ces prochains mois plusieurs importants projets militaires. Il s’agit du programme d’armement et des crédits immobiliers militaires, de l’étape de développement 08/11 ainsi…

(UDC) Le Parlement examinera ces prochains mois plusieurs importants projets militaires. Il s’agit du programme d’armement et des crédits immobiliers militaires, de l’étape de développement 08/11 ainsi que du projet de loi sur les cours de répétition à l’étranger. L’UDC a relevé à plusieurs reprises dans le passé l’affaiblissement sournois de la capacité de défense de notre armée. Aujourd’hui, cette évolution est manifeste. Ces nouvelles réformes ne sont donc plus acceptables. L’UDC demandera le renvoi de l’étape de développement 08/11 au Conseil fédéral et exigera un projet de loi soumis au référendum afin que cette réforme massive puisse faire l’objet d’une large discussion.

L’UDC s’est toujours engagée en faveur d’une armée forte et crédible, de la neutralité armée et du système de milice. Elle a demandé à plusieurs reprises la correction des déficiences de la réforme Armée XXI. Or, avec l’étape de développement 08/11, le Conseil fédéral lance une nouvelle réforme en profondeur. L’UDC demandera le renvoi de ce projet. Il est hors de question de réaliser cette étape de développement 08/11 simplement par une révision de l’ordonnance sur l’organisation de l’armée (OOrgA). Si le Conseil fédéral estime néanmoins une réforme indispensable, il doit préparer à cet effet un projet de loi soumis au référendum. Il faut rappeler aussi que le mandat de défense de l’armée est stipulé clairement et sans restriction aucune dans la Constitution fédérale et dans la loi sur l’armée. Une éventuelle modification du mandat constitutionnel de défense doit être soumise au peuple.

L’argumentation de la direction de l’armée selon laquelle la Suisse est trop petite pour y faire des exercices militaires est une déclaration de capitulation. Une armée qui ne peut plus s’exercer dans son propre pays ne peut pas non plus le défendre en cas de guerre. A coups de milliards de francs d’argent des contribuables, la Suisse s’est équipée d’installations d’exercices ces dernières décennies. Des millions ont également été investis dans des simulateurs dont l’utilité a été fréquemment louée au Parlement. Il s’agit maintenant d’utiliser en priorité ces équipements et non pas de recourir à des installations étrangères.

Bien que le nombre de membres de l’armée soit tombé durant les dix ans écoulés de 400 000 à 200 000, les dépenses d’exploitation sont restées quasiment au même niveau (env. 2,4 milliards de francs. De fait, les dépenses d’exploitation par membre de l’armée ont donc doublé. L’UDC approuvera certes le programme d’armement et le crédit immobilier militaire, mais elle demandera le report des projets liés à l’étape de développement 08/11. Ce n’est qu’après avoir examiné en détail ces projets que le Parlement devra ouvrir éventuellement les crédits nécessaires. L’UDC déposera des interventions parlementaires dans ce sens durant la prochaine session d’automne.

Berne, 15 septembre 2006

 
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