L’UDC rejette clairement la troisième phase des mesures de stabilisation dont le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui. Face à la récession actuelle, il faut réduire les charges pesant sur les…
(UDC) L’UDC rejette clairement la troisième phase des mesures de stabilisation dont le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui. Face à la récession actuelle, il faut réduire les charges pesant sur les citoyens et les entreprises afin qu’il leur reste plus d’argent pour consommer et investir.
Les mesures arrêtées aujourd’hui par le Conseil fédéral ne sont pas utiles à l’économie. Elles servent avant tout aux départements fédéraux à résoudre leurs problèmes internes. Pour relancer durablement l’économie suisse, il est urgent de doper la consommation.
Toni Brunner, président de l’UDC Suisse: « Il ne sert de lancer trois programmes conjoncturels de plus de deux milliards de francs, comme le font le Conseil fédéral et les partis du centre-gauche, si en contrepartie on enlève à la population un pouvoir d’achat de plus de 8 milliards de francs via une augmentation de la TVA! »
Le Conseil fédéral manque aussi de concept face au chômage et dans ses interventions sur le marché du travail. Après avoir refusé d’invoquer la clause de sauvegarde pour protéger le marché du travail suisse, le gouvernement tente de corriger cette erreur en recourant à l’argent des contribuables. Les mesures proposées donnent des impulsions contreproductives parce qu’elles encouragent les entreprises à recourir à l’aide de l’Etat même si elles n’en ont pas réellement besoin. Lesdits effets d’aubaine de cette intervention sont énormes. Et, une fois de plus, ce sont les classes moyennes qui paieront l’addition. Les charges financières augmentent sans cesse – explosion des primes d’assurance-maladie, hausse du prix de l’électricité, multiplication des taxes et redevances, et tout cela en période de récession!
Pour l’UDC, la voie à suivre est évidente comme l’a dit Toni Brunner, président du parti: « La relance de l’économie doit passer par une réduction de la charge financière grevant les citoyens. Il s’agit notamment de baisser immédiatement les impôts – en priorité la TVA – et de geler les primes d’assurance-maladie afin qu’il reste à chacun davantage d’argent pour vivre. »
Berne, 17 juin 2009