Le Conseil de l’Europe, à laquelle la Suisse appartient depuis 1963, a approuvé aujourd’hui une résolution qui exige notamment la suppression du secret protégeant les clients des banques et…
Le Conseil de l’Europe, à laquelle la Suisse appartient depuis 1963, a approuvé aujourd’hui une résolution qui exige notamment la suppression du secret protégeant les clients des banques et l’échange automatique d’informations. Une fois de plus, la Suisse a été sévèrement critiquée et présentée, sur la base d’un indice plus que douteux, comme un des grands paradis fiscaux du monde. La réalité est que le Conseil de l’Europe a été instrumentalisé par des Etats au bord de la faillite et des places financières concurrentes. L’UDC invite le Conseil fédéral à rejeter sèchement les reproches absurdes et mensongers du Conseil de l’Europe.
La résolution du Conseil de l’Europe est significative du désespoir et de l’hypocrisie de la majorité des Etats européens poussés au bord de la faillite par une gestion financière désastreuse. Ces Etats s’attaquent aujourd’hui aux pays performants et financièrement sains pour détourner l’attention de leur situation. Les dettes ne cessent de croître et les citoyens sont saignés par des impôts prohibitifs. Et parallèlement, les politiques de ces pays tentent de protéger leurs places financières par des déclarations grandiloquentes et des pressions contre la concurrence étrangère. Malheureusement, la classe politique suisse cède de plus en plus souvent à ces agissements et n’hésite même pas à sacrifier la sphère privée des clients des banques, la sécurité du droit, la protection des citoyens contre l’arbitraire de l’Etat et la qualité des prestations de la place financière helvétique.
L’UDC exige que le Conseil fédéral redresse enfin la barre. Les attaques et revendications infondées du Conseil de l’Europe doivent être rejetées fermement.