Communiqué de presse

L’UDC impose une session extraordinaire sur les problÈmes posés par Schengen/Dublin

Le groupe parlementaire UDC a consacré le deuxième jour de sa séance de Wattwil (SG) aux objets figurant à l’ordre du jour de la prochaine session parlementaire de printemps des Chambres fédérales…

Le groupe parlementaire UDC a consacré le deuxième jour de sa séance de Wattwil (SG) aux objets figurant à l’ordre du jour de la prochaine session parlementaire de printemps des Chambres fédérales. Il s’oppose avec détermination à l’initiative Cleantech. Les parlementaires UDC ont en outre demandé la tenue d’une session extraordinaire sur les gros problèmes posés par les accords de Schengen/Dublin. Ce débat aura probablement lieu au Conseil des Etats durant la session de printemps et au Conseil national pendant la session spéciale du mois d’avril 2013.

L’UDC a demandé une session extraordinaire des Chambres fédérales sur le thème de « La réalité Schengen/Dublin: libre circulation des criminels et abus dans le droit d’asile ». Depuis l’entrée de la Suisse dans l’espace Schengen et l’ouverture des frontières, la criminalité a massivement augmenté, notamment dans les régions frontalières. Parallèlement, les passages clandestins des frontières ont progressé à tel point que la Suisse ne peut plus mener une politique d’immigration digne de ce nom. Enfin, les coûts annoncés aux citoyens de l’accord de Schengen, soit 7,5 millions de francs par an, ont explosé et dépassent en réalité 100 millions de francs – un prix d’autant moins acceptable que, parallèlement, la sécurité publique baisse constamment. Bref, Schengen est un désastre et la Suisse ferait bien de dénoncer cet accord dans les plus brefs délais.

Le groupe s’est clairement opposé à l’initiative Cleantech dont le Conseil national débattra durant cette session de printemps. Les auteurs de ce projet exigent que d’ici à 2030 la moitié de la consommation énergétique suisse provienne d’énergies renouvelables et que, par la suite, ces dernières assurent la totalité de l’approvisionnement énergétique du pays. Ce but serait atteint moyennant des objectifs intermédiaires contraignants, une foule de prescriptions et d’obligations ainsi que grâce à des subventions massives. Le Conseil fédéral a recommandé le rejet pur et simple de cette initiative sans lui opposer de contreprojet et la commission préparatoire du Conseil national en a fait autant. Cette commission a cependant décidé de faire un pas en directeur des auteurs de l’initiative en triplant la taxe pour les injections d’électricité à prix coûtant et en apportant diverses modifications à la loi sur l’énergie. Le groupe UDC s’oppose cependant avec détermination tant à l’initiative qu’aux mesures envisagées par la commission. Ces deux propositions menacent, tout comme la stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral, l’ensemble de l’économie suisse et imposent des charges supplémentaires énormes à la population et aux entreprises.

 

 
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