L’UDC a demandé hier à la commission de l’économie du Conseil national de charger le Conseil fédéral d’examiner le plus rapidement possible l’opportunité d’un accord de libre-échange avec la Grande-Bretagne, de préparer un tel accord et d’ouvrir des négociations avec le gouvernement britannique. Il n’existe actuellement pas d’accord de libre-échange entre la Suisse et la Grande-Bretagne, car ce domaine est couvert par les accords conclus avec l’UE. Tel ne sera plus le cas lorsque la Grande-Bretagne aura quitté l’UE, si bien que la rapide ouverture de négociations bilatérales avec la Grande-Bretagne s’impose aux yeux de l’UDC. Les autres partis ont, dans un premier temps, refusé de discuter de cette proposition et reporté cet objet à plus tard. L’UDC regrette cette tactique d’obstruction et déposera une nouvelle fois cette proposition sous la forme d’une intervention parlementaire lors de la session d’automne.
Une des principales places financières du monde, de nombreuses entreprises importantes et quelques-unes des meilleures universités au niveau mondial se trouvent en Grande-Bretagne. Compte tenu du volume total des échanges commerciaux, ce pays constitue le troisième partenaire commercial de la Suisse au niveau mondial. Ces fructueuses relations commerciales sont aujourd’hui réglées en majeure partie par le biais d’accords avec l’UE. Ces derniers deviendront cependant caducs avec la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE et doivent donc être remplacés. Pour l’UDC, la Suisse doit viser la conclusion d’un accord de libre-échange qui offrirait un potentiel économique énorme aux deux pays. Cet accord doit pouvoir entrer en vigueur au moment où la Grande-Bretagne quitte l’UE.
L’UDC regrette que sa proposition n’ait pas été retenue par la majorité de la commission qui a préféré reporter cette discussion à plus tard. Face à cette tactique d’obstruction, l’UDC a décidé de relancer son idée sous la forme d’une intervention de son groupe parlementaire lors de la prochaine session d’automne.
L’UDC continuera de se battre pour le développement économique de la Suisse. Une économie nationale forte a besoin de relations économiques efficaces également avec les pays hors de l’UE afin de garantir l’emploi et la prospérité en Suisse.