L’UDC a pris connaissance aujourd’hui du rapport d’expertise de la société de révision KPMG sur les transactions financières du directoire de la Banque nationale suisse. Malheureusement, cette…
L’UDC a pris connaissance aujourd’hui du rapport d’expertise de la société de révision KPMG sur les transactions financières du directoire de la Banque nationale suisse. Malheureusement, cette vérification n’a pas porté sur les transactions de Philipp Hildebrand de 2011, ni sur celles de sa femme. Le rapport révèle néanmoins que le règlement concernant les affaires financières personnelles des employés de la BNS était totalement insuffisant en permettant aux membres du directoire élargi de faire des transactions de devises et d’actions incompatibles avec leur fonction.
Ce rapport ne règle pas la dimension politique des événements qui ont entouré cette affaire. Comment était-il possible qu’un règlement aussi lacunaire soit mis en vigueur? Pourquoi les transactions des membres du directoire échappaient-ils à la surveillance? Quel rôle le Conseil fédéral et le Conseil de banque ont-ils joué en décembre 2011 et en janvier 2012? Pourquoi a-t-on maintenu aussi longtemps Philippe Hildebrand à son poste alors que ses manquements étaient évidents? L’UDC exige l’institution d’une Commission d’enquête parlementaire (CEP) pour répondre à ces questions et à bien d’autres encore. Seul cet organe dispose des compétences et ressources nécessaires à cet effet. L’UDC a déjà fait le 9 janvier 2012 une proposition dans ce sens auprès de la Commission de l’économie du Conseil national et la semaine dernière elle a déposé une initiative parlementaire formulant la même exigence.
La Banque nationale suisse a besoin d’une surveillance efficace qui lui laisse une indépendance totale en politique monétaire, mais qui garantit une gestion des affaires correcte et conforme au droit.