Communiqué de presse

L’UDC présente sa propre candidature aux élections complémentaires au Conseil fédéral

Le groupe parlementaire UDC s’est réuni aujourd’hui pour discuter de la marche à suivre concernant les élections complémentaires au Conseil fédéral du 22 septembre 2010. S’engageant clairement…

Le groupe parlementaire UDC s’est réuni aujourd’hui pour discuter de la marche à suivre concernant les élections complémentaires au Conseil fédéral du 22 septembre 2010. S’engageant clairement pour la concordance, les parlementaires UDC insistent par conséquent sur le droit de leur parti à un deuxième siège au Conseil fédéral. Parti réunissant de loin le plus grand nombre de suffrages, soit près d’un tiers des électrices et électeurs suisses, l’UDC a de tous les partis le droit le mieux établi à occuper deux sièges au gouvernement national. Le groupe parlementaire a donc décidé aujourd’hui de présenter sa propre candidature aux élections gouvernementales complémentaires de la session d’automne des Chambres fédérales. Les partis cantonaux et les membres du groupe sont invités à annoncer les éventuelles candidatures d’ici au 31 août 2010.

Les quatre démissions de conseillers fédéraux durant cette seule législature sont une illustration du mauvais état dans lequel se trouve le gouvernement fédéral. Toutes ces démissions ont été involontaires et sont la conséquence d’insuffisances dans la conduite des affaires et/ou de pressions extérieures. La capacité de fonctionner du Conseil fédéral suscite des doutes depuis longtemps déjà. La raison profonde en est la dégradation des élections au Conseil fédéral qui sont tombées au niveau de manipulations politiciennes indignes. C’est précisément dans l’idée de redonner aux élections gouvernementales l’importance qu’elles méritent que l’UDC a lancé son initiative pour l’élection du Conseil fédéral par le peuple.

Pour l’UDC, la crise actuelle du Conseil fédéral est surtout une crise des élections au Conseil fédéral. Des intrigues parlementaires de bas étage ont conduit en 2007 à la destruction de la concordance – un système qui a pourtant fait ses preuves, mais qui n’a pas été rétabli depuis. Avant les élections gouvernementales de 2007, l’UDC avait clairement fait comprendre qu’elle n’accepterait pas l’élection d’autres personnes que celle de ses conseillers fédéraux sortants. Tous les milieux concernés étaient donc conscients des conséquences d’une non-élection.

Près d’un tiers de la population, soit les électrices et électeurs de l’UDC, est aujourd’hui sous-représenté au Conseil fédéral. C’est dire aussi que des idées politiques de fond comme l’indépendance de la Suisse (non à l’adhésion à l’UE), la sécurité intérieure (renvoi de criminels étrangers) et la liberté (baisse des impôts pour tous) sont insuffisamment défendues au gouvernement. Cette situation est avant tout le résultat des propositions et des votes de la gauche. La responsabilité en incombe donc avant tout au PS. De ce fait, le PS dispose donc même après la démission du conseiller fédéral Moritz Leuenberger de deux sièges qui doivent lui être attribués.

L’UDC s’engage en faveur de la concordance. Elle a donc invité le PDC, le PLR et le PS à une discussion. Le principe de la concordance a été appliqué entre 1959 et 1999 et entre 2003 et 2007; concrètement, les trois principaux partis pouvaient revendiquer chacun deux sièges et le quatrième parti un siège au Conseil fédéral, et cela malgré leurs conceptions politiques différentes. Cette concordance a non seulement été source de stabilité pour la Suisse, mais elle a aussi assuré la capacité de direction du gouvernement. Si le gouvernement est en crise depuis deux ans et demi, c’est surtout parce que la concordance ne fonctionne plus. Malheureusement, cette discussion sur la concordance n’a pas pu avoir lieu.

L’UDC s’engageant pour la concordance, elle doit logiquement se présenter à chaque nouvelle élection au Conseil fédéral avec son propre candidat, car, conformément aux règles de la concordance, elle a le droit le mieux établi à disposer de deux sièges au gouvernement. Le groupe parlementaire a confirmé aujourd’hui ce principe et ce procédé.
Les partis cantonaux et les membres du groupe parlementaire sont invités à présenter d’éventuelles candidatures au Conseil fédéral d’ici au 31 août 2010. Le groupe désignera le 14 septembre prochain un candidat qui sera ensuite à disposition des autres groupes pour des auditions.

Berne, 16 août 2010

 
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