En décidant aujourd’hui au Conseil national d’opposer un contreprojet à l’initiative populaire "contre les rémunérations abusives", le PS, le PDC et PLR ont montré qu’ils ne tenaient pas réellement…
En décidant aujourd’hui au Conseil national d’opposer un contreprojet à l’initiative populaire « contre les rémunérations abusives », le PS, le PDC et PLR ont montré qu’ils ne tenaient pas réellement à régler ce problème. Ils ont apporté leur soutien à un tigre de papier. L’UDC a voté pour l’initiative puisque le contreprojet indirect qu’elle a élaboré avec le comité d’initiative a été refusé par le Parlement. Cette réforme aurait pourtant apporté une solution rapide à ce problème. Une fois de plus, les socialistes ont joué un rôle sournois en soutenant un contreprojet faible, donc en poignardant les initiateurs dans le dos. Le PS a perdu tout crédit. Il ne veut pas réellement résoudre le problème des rémunérations abusives, mais cherche à prolonger ce débat pour des raisons électoralistes. Cela n’est pas une politique sérieuse.
Le PS, allié au PDC et au PLR, a empêché aujourd’hui que le Parlement prenne des mesures efficaces contre les rémunérations abusives. Concrètement, ces partis se sont faits les complices des managers qui ont voulu cette solution. Ils soutiennent les profiteurs:
L’UDC est le seul parti à se battre réellement contre les rémunérations abusives.