L’Union démocratique du centre s’engage sans discuter pour une armée de milice moderne et performante. Conformément à la Constitution fédérale, l’armée suisse doit en premier lieu être capable de…
(UDC) L’Union démocratique du centre s’engage sans discuter pour une armée de milice moderne et performante. Conformément à la Constitution fédérale, l’armée suisse doit en premier lieu être capable de défendre le pays et garantir son indépendance et sa neutralité. Elle repose en cela sur l’obligation générale de servir qui ne doit en aucun cas être abandonnée.
L’armée et le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) subissent une pression énorme pour faire des économies. Cette pression financière ajoutée à celle des réformes en cours fait que même l’obligation générale de servir est aujourd’hui remise en question. Pour l’UDC, la suppression de cette obligation équivaudrait à l’abandon de l’armée de milice. Cela doit être évité à tout prix. A en croire les déclarations du conseiller fédéral Samuel Schmid, il semble que celui-ci partage ce point de vue.
Pour cette raison, un groupe de travail interne de l’UDC dirigé par le conseiller national zurichois Hans Rutschmann fait actuellement le point de la situation de l’armée suisse et fera rapport au parti. Des entretiens auront lieu à ce sujet encore dans le courant du mois d’août entre la direction du parti et le conseiller fédéral Schmid.
Le système de milice est un pilier de notre Etat. Nous autres Suissesses et Suisses, nous avons des droits civiques, mais nous avons aussi des obligations. L’ensemble de notre système repose sur ce principe. Les solutions de rechange par rapport à une obligation générale de servir seraient sans doute un système dans lequel chacun et chacune peut choisir entre service militaire, service de protection de la population et service civil, voire même une armée professionnelle. Il est prouvé qu’il n’existe pas de mode d’obligation militaire plus avantageux que celui appliqué aujourd’hui.
L’UDC attend de la direction de l’armée qu’elle fasse rapidement d’Armée XXI une armée performante et qu’elle cesse de bloquer cette évolution nécessaire par des réformes et projets sans cesse nouveaux. Voilà la véritable tâche de la tête de l’armée et non pas la recherche de mandats possibles et impossibles dans le seul but de justifier l’existence de l’armée.
Berne, le 4 août 2004