Lors de leur séance extraordinaire d’aujourd’hui, les Commissions de politique de sécurité (CPS) du Conseil national et du Conseil des Etats ont refusé de demander au conseiller fédéral Samuel…
(UDC) Lors de leur séance extraordinaire d’aujourd’hui, les Commissions de politique de sécurité (CPS) du Conseil national et du Conseil des Etats ont refusé de demander au conseiller fédéral Samuel Schmid de démissionner. Les événements de ces derniers jours ont pourtant clairement mis en évidences des dysfonctionnements graves au niveau de la direction du DDPS. L’UDC regrette ce choix dicté par des considérations partisanes. Le Parlement a raté une occasion de mettre enfin de l’ordre au département Schmid.
La responsabilité de la crise actuelle dans l’armée suisse incombe clairement à Samuel Schmid. Or, les partis gouvernementaux ont renoncé aujourd’hui à placer le conseiller fédéral devant ses responsabilités. Il n’y a rien d’étonnant à cela puisque ce sont les mêmes milieux qui soutiennent depuis longtemps Samuel Schmid contre l’avis de l’UDC. Bien que les faiblesses de Samuel Schmid à la tête de son département soient régulièrement mises au jour, le gouvernement du centre-gauche le soutient par tous ses moyens.
Cette attitude s’explique par des motivations purement partisanes. Les représentants du PS savent bien que l’armée suisse ne cesse de perdre du crédit sous Samuel Schmid et qu’elle finira ainsi par s’autodétruire. Pourquoi donc se battre pour une amélioration de la situation au DDPS puisque le conseiller fédéral compétent agit en faveur de la suppression de l’armée? Samuel Schmid est le meilleur soutien du Groupement pour une Suisse sans armée (GSSA).
Les partis du centre, le PDC et le PRD, ont également soutenu Samuel Schmid aujourd‘hui contrairement aux annonces de quelques médias. Ces partis ont pourtant toujours pris des positions favorables à l’armée dans le passé. Conséquence de la crise actuelle déclenchée par Samuel Schmid, l’armée glisse vers le désastre et la confiance des responsables militaires tombe à zéro. Les partis refusent néanmoins de réagir et d’assumer leurs responsabilités. La seule chose qui compte pour le PRD et le PDC, c’est que l’UDC reste exclue du gouvernement. Leurs élus évitent tout ce que pourrait mettre en péril la belle harmonie qui règne dans ce Conseil fédéral sans force et sans courage.
Les graves dysfonctionnements qui affectent le département de la défense se poursuivront forcément après la décision des CPS. L’UDC est l’unique grande force politique qui se bat pour que des mesures efficaces soient prises et pour le DDPS soit remis en ordre. Même si ces efforts n’ont pas abouti aujourd’hui, l’UDC poursuivra son combat pour que notre armée soit complètement renouvelée et pour qu’elle revienne à son mandat initial et constitutionnel.
Il va de soi que l’UDC continue de demander la démission du conseiller fédéral Samuel Schmid.
Berne, 25 juillet 2008