L’UDC condamne la campagne d’affichage de l’OFAS concernant les handicapés. Avec cette campagne diffamante la Confédération gaspille de l’argent dont l’assurance-invalidité aurait un urgent besoin. L’
L’UDC condamne la campagne d’affichage de l’OFAS concernant les handicapés. Avec cette campagne diffamante la Confédération gaspille de l’argent dont l’assurance-invalidité aurait un urgent besoin. L’UDC invite le conseiller fédéral Didier Burkhalter à stopper immédiatement cette campagne et à demander des comptes aux responsables.
Les affiches placardées depuis le début de la semaine portent les inscriptions suivantes: « LES HANDICAPÉS SONT INCAPABLES DE TRAVAILLER », « ARRÊTONS DE PAYER POUR LES HANDICAPÉS » et « LES HANDICAPÉS NE SONT PAS COMME NOUS ». Ces textes sont discriminatoires et humiliants. Ils ne contribuent certainement pas à intégrer les personnes handicapées dans le marché du travail.
Qu’on imagine un seul instant que l’UDC ait affiché des textes pareils avant la votation sur le financement additionnel de l’AI. Cela aurait provoqué des hurlements de toutes parts et l’UDC aurait été condamnée par l’ensemble des autorités, de la politique et des médias. Mais quand des fonctionnaires généreusement payés, dont la tâche première devrait être d’assainir l’AI et de veiller à ce que les personnes ayant droit à une rente puissent effectivement en bénéficier dans les années à venir, font poser de telles affiches, les médias se taisent.
L’UDC s’est toujours battue contre les abus dans l’AI, mais elle n’a jamais dénigré globalement les rentiers AI. Or, c’est exactement ce que fait l’Office fédéral des assurances sociales avec l’argent des contribuables. Un comportement extrêmement choquant, mais qui confirme que le peuple, qui a soutenu (de justesse) le financement additionnel de l’AI le 27 septembre dernier, a été trompé. La situation financière de l’AI est sans doute moins grave qu’on ne l’a prétendu puisqu’il reste de l’argent pour des campagnes absurdes.
L’UDC invite le nouveau ministre du social, le conseiller fédéral Didier Burkhalter, à intervenir immédiatement et à stopper cette campagne discriminatoire. En outre, les coûts de cette opération doivent être déterminés au franc près et des comptes doivent être demandés aux responsables.
Berne, 5 novembre 2009