L’UDC est inquiète concernant le voyage que la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, entreprend demain à Bruxelles. Le mandat pour les entretiens avec M. Barroso, président de la…
L’UDC est inquiète concernant le voyage que la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, entreprend demain à Bruxelles. Le mandat pour les entretiens avec M. Barroso, président de la commission, est en effet très vague. A la suite de ses discussions du 26 janvier 2011 sur la politique européenne, le Conseil fédéral a fait des déclarations diverses, parfois même contradictoires sur la suite des événements. Il était question « d’accords bilatéraux III », voire de « négociations globales et coordonnées » ou encore de la « recherche de solutions aux questions institutionnelles en suspens ». Pour l’UDC, une intégration institutionnelle de la Suisse dans l’UE est hors de question. Elle n’accepte ni la reprise automatique du droit UE par la Suisse, ni une autorité chargée de surveiller l’application et l’interprétation des accords bilatéraux. On ne voit pas non plus à l’heure actuelle quels nouveaux accords bilatéraux pourraient être d’un intérêt vital pour la Suisse ou quels dossiers ne pourraient pas être simplement revus dans le but d’équilibrer les intérêts entre la Suisse et l’UE.
L’UDC invite la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, à se rappeler avant tout les intérêts de la Suisse lors des entretiens qu’elle aura demain avec des hauts fonctionnaires UE. Si l’UE refuse de conclure des accords bilatéraux dans les domaines qui font actuellement l’objet de négociations, il faut l’accepter. En aucun cas la Suisse ne doit se montrer complaisante ou accepter l’établissement de liens, par exemple dans le domaine fiscal ou concernant une intégration institutionnelle supplémentaire. Ce serait affaiblir d’emblée sa position dans les négociations. En raison de la communication confuse et même chaotique du Conseil fédéral concernant le mandat de Micheline Calmy-Rey, l’UDC a de bonnes rasions de craindre que la pression en faveur d’une intégration encore plus intense de la Suisse dans l’UE ne parte une fois de plus non pas de Bruxelles, mais de la Suisse, donc du Conseil fédéral et de l’administration. L’UDC suivra attentivement les prochaines étapes franchies par le Conseil fédéral et continuera de se battre pour une Suisse indépendante, forte et sûre d’elle.