Les finances fédérales sont à la dérive, l’État devient de plus en plus cher et vorace et l’administration fédérale de luxe prospère au détriment de la population active. La croissance démesurée de l’Etat doit être stoppée. Pour ce faire, l’UDC Suisse présente son nouveau document de fond sur les finances et 18 propositions concrètes pour économiser facilement des milliards de francs au niveau fédéral.
Lors de la conférence de presse d’aujourd’hui, le président du parti Marcel Dettling a présenté les lignes directrices de la politique financière de l’UDC :
Lars Guggisberg, Conseiller national et responsable de la politique financière pour l’UDC Suisse, affirme sans détours que « Le frein à l’endettement est un frein politique. Il est plus nécessaire que jamais ». La croissance chronique des dépenses fédérales est un problème et l’UDC s’oppose catégoriquement à toute augmentation des impôts. « La Confédération a un problème de dépenses, pas de recettes », a déclaré Lars Guggisberg, « nous nous battrons pour garantir le frein à l’endettement éprouvé, comme l’ont par ailleurs accepté les électrices et électeurs avec une part de 85% de oui ».
Le conseiller national Thomas Stettler, membre de la Commission des finances, a démontré dans son exposé comment les dépenses de la Confédération ont littéralement explosé, passant de 31.6 milliards de francs en 1990 à 85.7 milliards au budget 2024. Les domaines de la migration et de l’aide au développement ont connu une augmentation particulièrement forte. En comparaison, des domaines importants comme la sécurité et l’agriculture ont été négligés. « Il n’est pas acceptable que nous voulions sauver le monde avec l’argent des contribuables et que, pour ce faire, nous mettions de côté les besoins de notre propre population ». Pour Thomas Stettler, il est clair que « l’argent des contribuables suisses doit être utilisé en premier lieu pour des tâches suisses.
La conseillère nationale Sandra Sollberger, membre de la commission des finances et directrice d’une entreprise familiale de peinture, constate que « Ce qui va de soi pour les PME, la Confédération peut aussi le faire : économiser des coûts et réduire les dépenses ». Elle s’insurge notamment contre l’administration de luxe de la Berne fédérale : « Les employés de la Confédération gagnent en moyenne 12% de plus que les employés de l’économie privée à qualifications égales et tout cela est financé avec l’argent des impôts des employés qui gagnent un mois de moins », a déclaré Sandra Sollberger.
A la fin de la conférence de presse, le président du parti Marcel Dettling a tiré les conclusions de son intervention :
L’administration de luxe de la Berne fédérale doit être stoppée : Les salaires des fonctionnaires fédéraux doivent être gelés. Il faut adapter progressivement les salaires des fonctionnaires et les privilèges au niveau de l’économie privée. Il est inacceptable que la population active doive financer ce train de vie copieux avec l’argent des contribuables. Les conseillers fédéraux doivent également apporter leur contribution. Aujourd’hui, ces derniers reçoivent environ 225’000 francs de « pension » par an après leur départ. De tels privilèges spéciaux doivent aussi être supprimés. Les conseillers fédéraux doivent travailler et assurer leur retraite comme tout autre citoyen suisse.
Combler le trou de plusieurs milliards de l’asile : Un lit, du pain et du savon. Fini le paradis suisse de l’asile aux frais des contribuables suisses. Les requérants d’asile et les demandeurs d’asile avec une décision d’asile négative ne doivent plus recevoir que l’aide d’urgence sous forme de prestations en nature. Même pour les réfugiés reconnus et les personnes bénéficiant du statut de protection S, l’aide sociale ne doit pas devenir un état permanent. Aujourd’hui, 43 % des bénéficiaires de l’aide sociale en Suisse ont un passé d’asile ! C’est pourquoi après 12 mois au plus tard, il faut en finir ; ceux qui ne travaillent pas ne doivent plus recevoir que l’aide d’urgence.
Plus d’Elon Musk et moins de bureaucratie au niveau fédéral
La croissance étatique effrénée et la bureaucratie qui en découle pèsent sur les entreprises et les citoyens en Suisse. Cette évolution ne doit pas seulement être stoppée, elle doit être inversée. Au lieu de s’orienter à vive allure vers le monstre réglementaire qu’est l’UE, la Suisse devrait regarder vers les États-Unis et adopter les mesures appropriées du nouveau gouvernement. Chez nous aussi, moins d’État est synonyme de plus de prospérité. Sinon, la Suisse et l’UE continueront à perdre du terrain par rapport au reste du monde.