Le Conseil fédéral a mis en consultation quatre projets pour réduire encore les émissions de CO2. Selon la version retenue, ces taxes d’incitation pourraient entraîner une augmentation du prix de…
(UDC) Le Conseil fédéral a mis en consultation quatre projets pour réduire encore les émissions de CO2. Selon la version retenue, ces taxes d’incitation pourraient entraîner une augmentation du prix de l’essence allant jusqu’à 30 centimes. Il s’agit une fois de plus d’une intervention qui nuit gravement à l’économie suisse et qui donne un faux signal. L’UDC s’oppose donc fermement aux quatre projets.
Pourquoi faut-il donc que les Suisses soient toujours les imbéciles? Pendant que l’économie et, partant, la prospérité progressent à grands pas aux Etats-Unis et dans quelques pays asiatiques (en Chine, par exemple), nous autres « premiers de classe », nous veillons quotidiennement et systématiquement à ce que notre pays s’enfonce dans la médiocrité.
Avec ces quatre variantes d’un impôt CO2 ou d’un centime climatique, le Conseil fédéral fait exactement le contraire de ce qu’il devrait faire. Selon la variante choisie, le prix d’un litre d’huile de chauffage augmenterait de 9 centimes, celui d’un litre d’essence même de 30 centimes. Et personne ne peut dire réellement si le « choc » ainsi provoqué entraîne réellement une baisse de la consommation d’énergie. Ce qui est certain, par contre, c’est que l’industrie suisse et l’économie en général pâtiraient gravement de cette mesure. Cette taxe CO2 stopperait définitivement la timide reprise économique à laquelle nous assistons actuellement en Suisse.
Pour les Suissesses et les Suisses, il n’est guère important de savoir que taxe CO2 est une taxe d’incitation et non pas un impôt. De toute manière, ils paieront la facture. L’idée de réduire les primes d’assurance-maladie en augmentant l’imposition des carburants et combustibles fossiles est simplement une astuce pour faire accepter un nouvel impôt par le peuple. De plus, cette taxe CO2 pénalise les régions périphériques et économiquement faibles où il n’existe guère d’alternative au trafic individuel. Conséquence: il faudra dépenser des millions supplémentaires pour la politique régionale. Nous entrons là dans un véritable cercle vicieux.
Bern, le 20 octobre 2004