L’UDC soutient la décision prise aujourd’hui par le Conseil fédéral de ne pas autoriser la SSR à faire de la publicité sur internet. Il aurait été incompréhensible que l’on permette à la SSR, qui…
L’UDC soutient la décision prise aujourd’hui par le Conseil fédéral de ne pas autoriser la SSR à faire de la publicité sur internet. Il aurait été incompréhensible que l’on permette à la SSR, qui est financée par des redevances obligatoires, de générer des recettes supplémentaires en concurrençant les producteurs privés. Cette institution doit proposer ses émissions radio et TV sur internet, mais l’UDC s’oppose avec détermination à toute nouvelle extension des activités journalistiques de la SSR au titre du service public. En revanche, il serait grand temps d’ouvrir une large discussion sur ce service public et son étendue.
Il ne serait pas acceptable que la SSR use de son quasi-monopole pour se constituer une nouvelle position prépondérante en dehors du secteur de la radio et de la télévision. Face au rapide changement du monde médiatique, il faut enfin lancer une discussion détaillée sur l’étendue du service public. L’UDC souhaite une définition claire et étroitement limitée de cette notion. Pour garantir ce service public, il n’est ni nécessaire d’entretenir une grande entreprise avec plus de 20 chaînes de radio et de télévision, ni d’imposer au public des redevances pour un montant annuel de 1,2 milliard de francs. Il est de toute manière hors de question que le mandat de service public de la SSR soit étendu au secteur en ligne sans un débat politique de fond. La commission médiatique extraparlementaire prévue par le Conseil fédéral ne doit en aucun cas servir d’institution encourageant sournoisement les projets d’expansion de la SSR.
Bern, le 14 septembre 2012