L’UDC rejette le mandat de négociation de l’UE adopté par le Conseil fédéral, qui essaie de nous faire avaler des couleuvres. Par ce soi-disant « Common Understanding », le Conseil fédéral est prêt à satisfaire en grande partie les exigences de l’UE. En d’autres termes, le Conseil fédéral accepte la reprise automatique du droit européen, la soumission à la Cour de justice de l’UE et le versement de milliards à l’UE. Il est même favorable à ce que l’UE prenne des mesures punitives contre la Suisse si les électeurs suisses ne respectent pas les exigences de l’Union ! En d’autres termes, avec le mandat de négociation, le Conseil fédéral approuve la soumission totale de la Suisse à l’Union européenne.
En adoptant le mandat de négociation, le Conseil fédéral donne l’impression que les négociations avec l’UE vont commencer maintenant. En réalité, les fonctionnaires de l’UE et les fonctionnaires suisses ont depuis longtemps établi les faits avec la bénédiction du Conseil fédéral. C’est ce qui ressort clairement de ce que l’on appelle le « Common Understanding », sur lequel se base le mandat de négociation de l’UE.
Dans ce document, élaboré à huis clos, le Conseil fédéral s’est déjà engagé à lier la Suisse à l’UE sur le plan institutionnel. En d’autres termes, le Conseil fédéral a déjà admis que
Les europhiles au sein du Conseil fédéral et de l’administration jouent un jeu sournois dont la Suisse est la grande perdante. Il ne s’agit pas de « Bilatérales III », comme les europhiles veulent le faire croire au peuple. Les accords bilatéraux sont conclus entre partenaires égaux, sur un pied d’égalité ; or, ce traité signifie la soumission totale de la Suisse à l’UE et l’UDC le combattra par tous les moyens, afin de préserver une Suisse libre et prospère.