Les habitants de la Suisse demandent une bonne desserte médicale avec des primes d’assurance-maladie moins élevées et stables. Fondé par des parlementaires UDC, le "Comité pour de bonnes…
(UDC) Les habitants de la Suisse demandent une bonne desserte médicale avec des primes d’assurance-maladie moins élevées et stables. Fondé par des parlementaires UDC, le « Comité pour de bonnes prestations médicales et pour la concurrence au lieu d’une médecine à deux classes imposée par l’Etat » s’engage précisément pour cet objectif et combat avec détermination la caisse-maladie unique à la mode socialiste.
Les primes d’assurance-maladie représentent une lourde charge pour la population de ce pays. Mais l’initiative socialiste pour une caisse-maladie unique n’est certainement pas le bon moyen de résoudre ce problème, tout comme la loi sur l’assurance-maladie (LAMal), encore une réalisation de la gauche qui a déclenché dans les années nonante la débâcle financière de la santé publique suisse. A l’époque, la conseillère fédérale Ruth Dreifuss nous promettait sans cesse que les primes allaient baisser. Or, elles ont augmenté de 70% (!) depuis. Aujourd’hui, les mêmes milieux nous annoncent une baisse des primes avec leur caisse unique. Et ils ne savent même pas comment cette caisse sera financée. La seule conséquence prévisible avec certitude de ce projet de caisse unique, c’est que les économes devront financer les gaspilleurs.
La caisse-maladie unique serait une lourde charge supplémentaire pour les classes moyennes. Autre inconvénient: les assurés seraient livrés pieds et poings liés à cette institution. Ils ne pourraient plus influencer positivement les primes par des franchises ou un changement de caisse-maladie. La nouvelle caisse déboucherait forcément sur un rationnement caché des prestations médicales et sur une médecine à deux classes imposée par l’Etat.
L’UDC formule les exigences suivantes en politique de la santé:
Peu de progrès ont été faits durant cette législature en politique de la santé. Les révisions partielles de la LAMal ne résolvent pas le problème de fond. Il s’agit maintenant de rejeter cette caisse-maladie unique, puis de s’engager résolument dans une réforme en profondeur de la santé publique suisse.
Berne, le 7 février 2007