L’UDC constate que le Conseil fédéral a manifestement décidé durant sa séance d’aujourd’hui de maintenir en principe son projet de verser un dit « milliard pour la cohésion » à l’UE. Pour faire bonne mesure, le gouvernement s’incline aussi devant Bruxelles dans le domaine du droit des armes et s’apprête à mettre sous tutelle les citoyens suisses. Les exigences de l’UDC à ce propos sont claires et nettes:
Application de la directive UDC sur les armes
Il n’est pas tolérable que l’UE cherche à mettre sous tutelle la population suisse et exige, sous le prétexte d’une prétendue « menace terroriste », que la tradition suisse du tir soit abolie. Les bases légales actuelles définissant la détention d’armes en Suisse sont suffisantes. Preuve en est que les abus d’armes sont extrêmement rares dans notre pays, qu’il s’agisse pour commettre des crimes ou pour perpétrer des actes terroristes. Une bureaucratie et une surveillance supplémentaires n’accroissent donc pas la sécurité. Si une menace pèse sur la sécurité de notre population, c’est bien plus à cause des centaines de milliers de migrants qui entrent illégalement en Europe parce que les contrôles aux frontières de l’espace Schengen sont inopérants. En Suisse également, le DFJP de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga est incapable de déterminer avec certitude l’identité de neuf requérants d’asile sur dix. C’est dire que l’UDC s’engagera activement dans le débat sur le projet présenté aujourd’hui et s’opposera avec détermination aux surrèglementations, restrictions inutiles de la liberté et mises sous tutelle des citoyens. Selon le développement du projet au Parlement, l’UDC se réserve le droit de soutenir explicitement un référendum.
Milliard pour la cohésion
Il est hors de question que la Confédération verse à nouveau des centaines de millions de francs d’argent des contribuables suisses à des projets fréquemment absurdes et inutiles de certains Etats UE. Il faudra bien expliquer à Jean-Claude Juncker, président de la Commission UE, mais sans y avoir été élu démocratiquement, que l’UE doit commencer par offrir des contreparties avant de pouvoir songer à un versement suisse. Le temps n’est plus aux cadeaux unilatéraux; la Suisse n’est pas dans la position d’une quémandeuse. Les actions et promesses faites de leur propre autorité par des diplomates du DFAE à d’éventuels pays bénéficiaires n’ont aucune valeur. On ose espérer que le nouveau chef du DFAE mettra fin à ces agissements.
L’UDC s’opposera de toutes ses forces dans les futurs débats budgétaires à un nouveau milliard pour la cohésion sans contrepartie réelle de l’UE. Elle invite une fois de plus le Conseil fédéral à cesser de gaspiller l’argent des contribuables suisses et, surtout, de chercher de manière humiliante à s’attirer les bonnes grâces de Bruxelles.