Les nouvelles annonçant des crimes violents sont quasi-quotidiennes depuis quelque temps: viols, cambriolages, attaques à main armée, trafic de drogues, traite d’êtres humains, la Suisse est plus…
(UDC) Les nouvelles annonçant des crimes violents sont quasi-quotidiennes depuis quelque temps: viols, cambriolages, attaques à main armée, trafic de drogues, traite d’êtres humains, la Suisse est plus dangereuse que jamais. Plus de la moitié des délits pénaux sont commis par des étrangers. Cette évolution doit enfin être stoppée par des méthodes rigoureuses. L’UDC demande une augmentation de la présence policière, un renforcement des contrôles frontaliers et l’application stricte du Code pénal.
Les chiffres publiés aujourd’hui par l’Office fédéral de la police sont clairs: le nombre de délits pénaux a augmenté de 8% en Suisse l’an passé. Plus de 900 délits ont été dénoncés chaque jour l’année dernière! La criminalité étrangère a fortement progressé au point qu’aujourd’hui plus de la moitié des malfaiteurs identifiés sont des étrangers (+ 4,5%). De plus en plus d’étrangers entrés illégalement en Suisse assurent leur gagne-pain par des activités criminelles. L’insuffisance des contrôles frontaliers est une des explications de cette situation.
La forte augmentation du nombre de personnes mortes d’avoir consommé des drogues illustre l’échec lamentable de la politique suisse en matière de drogues. Aujourd’hui, la Suisse est un des principaux marchés européens pour les drogues dures et douces. Au lieu de s’opposer à cette évolution en durcissant la répression, la Confédération soutient des projets aussi onéreux qu’inutiles de distribution de drogues. La multiplication des crimes violents chez les mineurs est également effrayante. Il s’agit là de toute évidence d’une conséquence de l’éducation permissive des parents et du laxisme des enseignants.
Cela ne peut pas continuer ainsi. L’UDC demande au Conseil fédéral et aux cantons de prendre immédiatement les mesures qui s’imposent. En premier lieu, il faut renforcer la présence policière dans les rues et la surveillance des frontières. Au lieu de se passer le temps à coller des contraventions aux automobilistes mal parqués, les agents de police doivent combattre les problèmes véritablement graves, soit l’insécurité dans les rues de Suisse. Il est évident que le respect de l’Etat de droit se perd de plus en plus. La faute en incombe aussi à la mollesse de nombreux juges. Il est grand temps que les tribunaux appliquent la loi dans toute sa dureté. S’agissant des criminels étrangers, ceux-ci doivent être expulsés et la possibilité de les faire purger leur peine dans leur pays d’origine doit être étudiée. Il faut également se demander si les jeunes délinquants ne doivent pas être punis de la même manière que les délinquants adultes.
Berne, le 25 mai 2004