Communiqué de presse

Politique d’asile contre la population suisse

Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui d’accueillir 3000 réfugiés syriens supplémentaires. L’UDC s’y oppose catégoriquement. La politique d’asile chaotique des portes ouvertes menée par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga devient insupportable pour la population suisse. Les cantons et communes souffrent d’une explosion des coûts et de problèmes de logement. Les réfugiés de la guerre de Syrie doivent être soutenus sur place. Les milliards de francs à disposition de l’aide au développement permettraient d’assurer une aide ciblée et efficace. La transplantation de personnes choisies au hasard et arbitrairement n’est utile à personne.

Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui d’accueillir 3000 réfugiés syriens supplémentaires. L’UDC s’y oppose catégoriquement. La politique d’asile chaotique des portes ouvertes menée par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga devient insupportable pour la population suisse. Les cantons et communes souffrent d’une explosion des coûts et de problèmes de logement. Les réfugiés de la guerre de Syrie doivent être soutenus sur place. Les milliards de francs à disposition de l’aide au développement permettraient d’assurer une aide ciblée et efficace. La transplantation de personnes choisies au hasard et arbitrairement n’est utile à personne.

La politique d’asile de Simonetta Sommaruga est marquée par d’énormes déficiences au niveau de la direction. Cela fait longtemps que la conseillère fédérale et ses services s’avèrent incapables d’appliquer la loi. La proportion de requérants d’asile pouvant rester en Suisse a atteint 60%. 48 000 personnes sont dans le processus d’asile. Les conséquences de cette politique des portes ouvertes sont une explosion des coûts dans les cantons et communes, des problèmes lancinants de logement des requérants et un malaise croissant dans la population. Quelque 10 000 personnes sont déjà venues de Syrie depuis le début du conflit. Dans ces conditions, il est incompréhensible que le Conseil fédéral cherche encore à aggraver la situation par l’accueil arbitraire et non coordonné de 3000 réfugiés supplémentaires de la guerre en Syrie.

Aide sur place

Face au conflit syrien et aux flots de réfugiés qu’il a provoqués, l’aide de la Suisse doit se concentrer sur place. Depuis le début du conflit en 2011, la Suisse a engagé 128 millions de francs pour l’aide humanitaire en Syrie et dans les régions voisines. La Confédération dépense à elle seule plus d’un milliard de francs par an pour le secteur de l’asile en Suisse et trois milliards par an pour l’aide au développement. Les fonds nécessaires à l’aide sur place sont donc disponibles et pourraient être engagés facilement et efficacement sur place à charge du budget de l’aide au développement. L’argent que coûte un seul requérant d’asile en Suisse par jour permet d’aider 200 réfugiés sur place.

Le statut de personne ayant besoin de "protection provisoire" peut être appliqué aux réfugiés de la guerre en Syrie qui déposent une demande d’asile en Suisse ou qui sont engagés dans la procédure d’asile en Suisse malgré l’aide sur place et malgré la stricte application de l’accord de Dublin. Ce statut "S" a été précisément prévu à cet effet dans la loi sur l’asile (art. 4), mais il n’a jamais été appliqué. L’an passé déjà, l’UDC a attiré l’attention du Conseil fédéral sur cette disposition par le biais d’une intervention parlementaire. Le recours à ce statut déchargerait le secteur de l’asile en raccourcissant les procédures et aurait principalement pour effet que ces personnes retournent dans leur patrie à la fin de la guerre. Tel n’est pas le cas aujourd’hui avec l’admission "provisoire". Les personnes bénéficiant de ce statut restent en règle générale définitivement en Suisse.

Supprimer les incitations contreproductives

L’UDC invite une fois de plus le Conseil fédéral à prendre les mesures suivantes au lieu de provoquer des incitations contre-productives et d’aggraver encore le chaos de l’asile en Suisse:

  • une aide humanitaire efficace doit être assurée sur place à charge du budget de l’aide au développement.
  • la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga doit enfin faire son devoir et exiger de l’UE, outre le strict respect de l’accord de Dublin, une répartition plus équitable des requérants et une lutte plus sévère contre les activités des bandes de passeurs. Elle ne fait ni l’un, ni l’autre.
  • le pouvoir d’attraction que la Suisse exerce sur les requérants d’asile doit être réduit et les requérants d’asile refusés doivent être renvoyés systématiquement dans leur pays. Les lois en vigueur doivent être appliquées à la lettre.
  • les réfugiés de la guerre en Syrie qui séjournent déjà en Suisse ou qui arriveront encore en Suisse doivent recevoir le statut de personnes protégées provisoirement conformément à l’art. 4 de la loi sur l’asile. A la fin de la crise, ce statut leur sera retiré et ils devront rentrer dans leur pays qui aura d’ailleurs besoin d’eux pour sa reconstruction.
 
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