La statistique de l’asile que l’Office fédéral de la migration a publiée aujourd’hui confirme la situation intolérable qui règne dans le domaine de l’asile. 17 450 nouvelles demandes d’asile ont…
La statistique de l’asile que l’Office fédéral de la migration a publiée aujourd’hui confirme la situation intolérable qui règne dans le domaine de l’asile. 17 450 nouvelles demandes d’asile ont été déposées en Suisse depuis le début de l’année jusqu’à la fin du mois d’octobre. Le résultat final de l’année 2011 dépassera sans doute nettement 20 000 demandes, atteignant ainsi le niveau record du début de ce millénaire. Le département fédéral concerné ne peut plus rester les bras croisés devant cette croissance incontrôlée du nombre de demandes. Il doit enfin agir.
Le plus inquiétant dans cette statistique est que les taux de croissance les plus élevés sont le fait de pays comme la Tunisie (+48%) et le Nigéria (+27%) alors que le taux de reconnaissance pour ces ressortissants est de 0,5 et de 0,1%. Pour couronner le tout, les requérants d’asile tunisiens et nigérians sont régulièrement impliqués dans des actes criminels. La conclusion est évidente: la Suisse est beaucoup trop attractive pour les bandes de passeurs. Il est manifestement très simple d’entrer en Suisse et le plus souvent ces prétendus réfugiés peuvent y rester. C’est dire aussi que le système d’asile comporte trop d’incitations contreproductives et tolère un grand nombre d’abus. Les milieux suisses qui n’admettent pas cette évidence préfèrent fermer les yeux devant des dysfonctionnements manifestes. Ce constat vaut malheureusement aussi pour le département concerné.
L’UDC a formulé un concept clair et net pour résoudre enfin les problèmes du secteur de l’asile et elle exige que les autorités concernées interviennent enfin contre des dysfonctionnements connus depuis longtemps: