Le groupe UDC demande instamment au Conseil fédéral de renoncer à l’adhésion de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU. La Suisse, neutre, ne doit pas prendre part à des conflits sanglants en adhérant à un organe composé de grandes puissances qui décident de qui va en guerre et qui va en paix ainsi que de sanctions. A travers ses bons offices, la Suisse peut contribuer de façon déterminante à la paix en Europe et dans le monde.
En tant qu’Etat neutre, la Suisse ne doit pas s’immiscer dans les conflits internationaux, tout en s’assurant simplement que les sanctions décidées par des Etats tiers ne puissent être contournées par son biais. La guerre en Ukraine démontre explicitement qu’en devenant membre du Conseil de sécurité de l’ONU, la Suisse prendrait de fait part à la guerre, ce qui anéantirait l’un de nos biens les plus précieux : la crédibilité de notre neutralité, garante de la sécurité de la Suisse et précieux soutien à des solutions pacifiques.
Le Conseil fédéral et les autres partis jouent la carte de l’hypocrisie ; ils se posent en instance morales d’un côté tout en faisant pression de l’autre pour aller vers le Conseil de sécurité de l’ONU, qui décide de qui va en guerre et qui va en paix. Leur rejet d’une motion d’ordre du groupe UDC avant ce point de non-retour sur la politique étrangère, empêchant la tenue d’un débat démocratique à ce sujet, est un pur scandale.
C’est donc à l’unanimité que le groupe parlementaire UDC demande instamment au Conseil fédéral ainsi qu’aux autres partis le retrait immédiat de cette imprudente candidature au Conseil de sécurité de l’ONU.
Une aide à la fois généreuse et rapide pour les ukrainiens déplacés par la guerre
S’agissant des personnes déplacées par la guerre en Ukraine, le groupe UDC se prononce à l’unanimité pour que :
Le Parlement doit pouvoir agir, même en cas de crise
Le groupe parlementaire UDC soutient la mise en œuvre des initiatives parlementaires de la Commission des institutions politiques (CIP-N) 20.437 : « améliorer la capacité d’action du Parlement en situation de crise » et 20.438 : « utilisation des compétences en matière de droit de nécessité et contrôle du droit de nécessité édicté par le Conseil fédéral en temps de crise ». Le but de ces projets est l’amélioration de la capacité d’action de l’Assemblée fédérale en temps de crise ; si cette dernière ne peut utiliser les multiples instruments dont elle dispose aujourd’hui de manière optimale, c’est en raison de la lenteur de certaines structures et de certains de ces instruments. Le présent projet de loi permet d’y remédier de manière ciblée.