Le chaos de l’asile a pris une ampleur insupportable : Les migrants demandeurs commettent presque quotidiennement des actes de violence, des viols, des cambriolages et des vols. Parallèlement, les coûts sociaux explosent. Le ministre socialiste de l’Asile Beat Jans annonce des mesures, mais il faut maintenant passer aux actes. Car les solutions efficaces existent : l’UDC a déposé 220 interventions parlementaires au cours des dernières années. Lors de sa réunion à Langenthal (BE), le comité directeur de l’UDC a chargé le groupe parlementaire fédéral de remettre ces solutions au Conseiller fédéral en charge Beat Jans.
Lors de sa réunion à Langenthal (BE), le comité directeur de l’UDC Suisse s’est penché sur le chaos de l’asile dont le centre-gauche est responsable. En 2022, le nombre de demandes d’asile s’élevait à 24’511, auxquelles s’ajoutaient près de 75’000 Ukrainiens avec le statut S. L’année dernière, 30’000 autres demandeurs d’asile sont arrivés en Suisse et la Confédération prévoit également 30’000 nouvelles demandes pour 2024. « La plupart d’entre eux sont de faux demandeurs d’asile qui entrent illégalement dans notre pays par plusieurs pays tiers sûrs et abusent de notre système », explique le conseiller national Pascal Schmid (TG). « Cet abus est encore récompensé par le fait que ces personnes peuvent tout de même rester ici même si leur demande est rejetée ou si elles deviennent criminelles. »
Cela entraîne une explosion des coûts, y compris dans le secteur de la santé. Rien que la Confédération a budgété 4 milliards de francs pour le domaine de l’asile en 2023. Pour une famille de 4 personnes, cela représente 1’800 francs d’impôts. D’autres milliards sont à la charge des cantons et des communes. « Notre pays est l’un des pays de destination les plus appréciés des migrants demandeurs d’asile, parce qu’il offre des prestations sociales étendues et parce que pratiquement tous ceux qui veulent rester ici peuvent le faire », explique Schmid. Les conséquences de cette politique irresponsable sont fatales : « Trop de migrants en quête d’asile proviennent de cultures qui méprisent les femmes, sont criminels et peu ou pas formés ; en bref, ils sont difficilement intégrables », selon Pascal Schmid.
Le système d’asile souffre d’erreurs systémiques fondamentales. La Suisse a pratiquement abandonné le contrôle de ses frontières nationales ; pour la majeure partie du tiers-monde, il existe de facto un droit d’immigration par le biais de l’asile. « Il est plus difficile pour un Américain hautement qualifié d’entrer en Suisse que pour un Somalien analphabète », explique encore Pascal Schmid. A cela s’ajoute le fait qu’une majorité des migrants demandeurs d’asile ne présentent pas de papiers d’identité ; les autorités ne savent donc même pas qui entre dans le pays.
Il faut mettre fin immédiatement à ce chaos de l’asile. Des solutions efficaces existent et ont déjà été présentées : en effet, ces dernières années, l’UDC a déposé 220 interventions dans ce sens au Parlement fédéral, dont 5 ont été transmises. « Il est évident que les autres partis ne veulent pas mettre fin au chaos de l’asile », déclare Pascal Schmid. Le ministre de l’Asile Beat Jans a maintenant annoncé qu’il chercherait des solutions. « S’il veut vraiment s’attaquer aux problèmes, nos solutions sont prêtes ». Le comité directeur du parti a approuvé à l’unanimité la proposition du président Marco Chiesa et a chargé le groupe UDC de remettre au conseiller fédéral Beat Jans les solutions de l’UDC.
Recommandations de vote : le comité recommande 3x non et 1x oui
Pour les votations du 9 juin 2024, le comité directeur du parti recommande aux délégués de l’UDC Suisse les mots d’ordre suivants :
En revanche, le comité directeur du parti a décidé de voter clairement en faveur de l’initiative populaire « pour la liberté et l’intégrité physique », par 48 voix contre 3 et une abstention.
Changements dans les organes du parti
Le comité directeur recommande aux délégués d’élire le conseiller national Marcel Dettling (SZ) comme nouveau président. En outre, il s’est prononcé en faveur des changements suivants au sein du comité directeur et de la direction du parti :
Le conseiller national Michael Graber doit désormais siéger au sein du comité directeur du parti. Les nouveaux responsables de dossiers au sein de la direction du parti sont : La conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (politique européenne), le conseiller national Thomas Matter (politique économique) et le conseiller national Pascal Schmid (politique migratoire et d’asile).
A l’issue de la séance, le comité du parti et les mandataires de l’UDC Suisse ont rencontré la population locale au cœur de Langenthal pour un échange décontracté lors d’un « UDC proche de vous ».