Pour une Suisse libre et sûre : protégeons les frontières et stoppons les abus en matière d’asile !

La politique d’asile suisse est un échec. Chaque année, des dizaines de milliers de prétendus « demandeurs d’asile » arrivent en Suisse. Avec l’aide de bandes de passeurs, ils traversent de nombreux pays tiers sûrs avant de déposer une demande d’asile dans notre pays. Les conséquences de cette mauvaise politique d’asile sont désastreuses : les coûts de cette politique et la criminalité explosent. Vu que ni le ministre socialiste de l’asile, Beat Jans, ni les autres partis n’agissent pour lutter contre ces abus généralisés, le peuple doit se rendre aux urnes. Lors de l’assemblée extraordinaire des délégués à Bâle (BS), les délégués de l’UDC Suisse ont approuvé à l’unanimité le lancement de l’initiative populaire « Stop aux abus de l’asile ! (Initiative pour la protection des frontières) ».

La Suisse a perdu le contrôle de ses frontières et le chaos de l’asile s’est durablement installé. En 2023, 30’000 prétendus « demandeurs d’asile » sont à nouveau arrivés dans notre pays en provenance du monde entier. « Les immigrés en quête d’asile passent par de nombreux pays tiers sûrs pour arriver chez nous. Ils choisissent eux-mêmes le pays d’asile qu’ils souhaitent. Les documents d’identité sont détruits. Les expulsions sont ainsi rendues clairement plus difficiles », a déclaré Pascal Schmid, conseiller national (TG) et responsable du dossier de l’asile pour l’UDC Suisse, devant les délégués à Bâle (BS). « Ces abus du droit d’asile ne sont pas punis. Pire, ils sont récompensés, car pratiquement tout le monde peut rester ! » Selon lui, il est désormais plus difficile pour un Américain ou un Japonais hautement qualifié d’entrer en Suisse que pour un Erythréen analphabète.

« Ce n’est plus nous qui décidons qui peut venir en Suisse et qui ne peut pas venir », a déclaré le conseiller national et président du parti Marcel Dettling (SZ). « Il s’agit d’une immigration qui nous est imposée, dont nous ne voulons pas, qui nuit à notre pays, qui met en danger notre cohabitation, qui détruit notre sécurité et qui coûte des milliards de francs d’impôts ». La misère de l’asile coûte environ 3,5 milliards de francs rien qu’au niveau fédéral. D’autres milliards sont à la charge des cantons et des communes. « Le chaos de l’asile et l’ouverture des frontières entraînent la ruine de nos caisses sociales. Pour les communes, cette politique d’asile est une bombe à retardement financière », a déclaré Martina Bircher, conseillère nationale (AG) et responsable des affaires sociales à Aarburg (AG).

Pire, la Suisse n’est plus un pays sûr. Un homme de 88 ans a été gravement battu à Zurich. Auteur : un requérant d’asile originaire d’Afrique du Nord. A Rorschach, un homme de 82 ans a été cambriolé en plein jour. Auteur : deux demandeurs d’asile. A Kreuzlingen, une femme de 91 ans est agressée dans son propre appartement. Auteur : un Marocain. À Zurich, un Afghan de 16 ans poignarde un homme. A Yverdon, un requérant d’asile iranien armé prend en otage 15 passagers d’un train. Au Tessin, une jeune fille mineure est agressée sexuellement dans les toilettes d’un train. Auteurs : deux demandeurs d’asile algériens. A Zofingue, un requérant d’asile poignarde des passants au hasard, dont une femme enceinte. A Bâle, un demandeur d’asile originaire du Burundi viole une femme dans un abri à vélos. « Ce n’est que la pointe de l’iceberg ! Nous avons un problème avec la criminalité des étrangers et des demandeurs d’asile », a déclaré le conseiller national thurgovien Pascal Schmid.

Les statistiques criminelles le montrent clairement : il ne se passe pas un jour sans que des délits graves soient commis. En 2023, les délits ont augmenté de 14% pour atteindre 522’558 cas. Cela représente 1’431 délits par jour. « Environ 56% des auteurs sont des étrangers, la part des demandeurs d’asile est particulièrement élevée », précise Pascal Schmid. Selon lui, l’une des causes de ce phénomène est que la Suisse ne fait presque plus de contrôles aux frontières et que notre système d’asile est utilisé de manière abusive. Le plus souvent par de jeunes hommes originaires par exemple de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, d’Afghanistan ou de Turquie. « Ils pèsent financièrement lourd sur le système de l’asile et, en plus, beaucoup d’entre eux commettent des délits et causent des souffrances et des coûts supplémentaires ».

La population des régions frontalières en souffre particulièrement. « C’est à Kreuzlingen que l’on ressent le mieux la nécessité d’améliorer enfin les contrôles aux frontières. Ici, des bandes de criminels commettent des cambriolages et des vols presque à la chaîne », a déclaré le conseiller national Manuel Strupler (TG). Au Tessin aussi, la situation est dramatique : l’an dernier, la police a dû intervenir 648 fois à Chiasso pour des affaires liées à des demandeurs d’asile hébergés dans le centre fédéral de cette ville, a déclaré le conseiller aux Etats Marco Chiesa (TI). « Cela représente presque deux interventions de police par jour ! » A Genève, des bandes criminelles venues de France profitent de l’ouverture des frontières et commettent presque quotidiennement des délits graves allant du vol à l’enlèvement. « Nous devons prendre au sérieux les appels à l’aide des victimes et protéger enfin à nouveau nos frontières », déclare la conseillère nationale Céline Amaudruz (GE). Christian Bock a confirmé que les contrôles aux frontières contribuent de manière importante à rendre la Suisse plus sûre. L’ancien directeur de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) était l’orateur invité de l’assemblée extraordinaire des délégués de l’UDC Suisse.

« Le chaos de l’asile et l’abus massif de notre système d’asile sont évidents », a résumé le président du groupe Thomas Aeschi (ZG) lors de l’assemblée extraordinaire des délégués à Bâle. Malgré cela, les autres partis ne font rien : au contraire. Ils veulent ouvrir encore plus la porte aux abus et à l’exploitation de notre tradition humanitaire. Récemment, le ministre de l’asile, Beat Jans, a annoncé que les personnes admises à titre provisoire, c’est-à-dire les demandeurs d’asile déboutés, pourront faire venir encore plus rapidement les membres de leur famille en Suisse. « C’est pourquoi le peuple doit maintenant agir – d’où l’urgence de l’initiative populaire « Stop aux abus de l’asile ! (Initiative pour la protection des frontières) » ».

L’initiative populaire demande

  • Pas d’entrée en Suisse et pas d’asile pour les migrants illégaux qui voyagent avec des bandes de passeurs via des pays tiers sûrs (comme l’Italie ou l’Autriche) pour venir en Suisse. Le tourisme de l’asile sera ainsi stoppé et combattu.
  • Un contingent est fixé pour les vrais demandeurs d’asile, conformément à l’article 121a de la Constitution fédérale : le nombre maximum de demandes d’asile est fixé à 5’000 maximum par an.
  • Les personnes dont la demande d’asile a été rejetée n’ont plus droit à l’admission provisoire et donc plus de droit de rester en Suisse. Cette mesure concerne surtout les jeunes hommes originaires d’Afrique, d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie, de Turquie et des Balkans.
  • Les personnes entrant sur le territoire sont systématiquement contrôlées. L’entrée n’est autorisée que si un titre de séjour valable ou une autre autorisation d’entrée est délivré.

Les délégués de l’UDC Suisse se sont prononcés à l’unanimité pour le lancement de l’initiative populaire « Stop aux abus de l’asile ! (Initiative pour la protection des frontières) ». 240 délégués et 82 invités ont participé à l’assemblée extraordinaire des délégués du parti à Bâle (BS).

Initiative pour la protection des frontières – Stop aux abus de l’asile !

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