L’UDC salue la décision du Conseil fédéral de reporter la nomination d’un successeur de Werner Marti à la tête de l’office de la surveillance des prix. Elle demande maintenant au Conseil fédéral…
(UDC) L’UDC salue la décision du Conseil fédéral de reporter la nomination d’un successeur de Werner Marti à la tête de l’office de la surveillance des prix. Elle demande maintenant au Conseil fédéral d’aller au bout de ses idées et de supprimer purement et simplement cette institution. En proposant la nomination du conseiller national PS Rudolf Strahm à ce poste, le conseiller fédéral Joseph Deiss entendait sans doute marquer sa reconnaissance aux socialistes de l’avoir soutenu lors de son élection au Conseil fédéral.
Les calculs du conseiller fédéral Joseph Deiss n’ont pas abouti. En proposant le conseiller national Rudolf Strahm (BE) au poste de préposé à la surveillance des prix, le ministre démocrate-chrétien entendait sans doute remercier les socialistes de l’avoir soutenu lors de sa réélection au Conseil fédéral.
Le Conseil fédéral a décidé de réfléchir une nouvelle fois à la nécessité de maintenir l’office de la surveillance des prix. C’est un bon choix, aux yeux de l’UDC, car il est grand temps de clarifier la situation en supprimant purement et simplement une fonction non seulement inutile mais aussi fort onéreuse.
Lors de la session de printemps 2004, l’UDC s’est déjà prononcée pour la suppression de la fonction de préposé à la surveillance des prix en déposant une motion (04.3032 – Motion du groupe UDC) dans ce sens. Le groupe UDC demande que les fonctions de ce poste, dans la mesure où il s’agit effectivement de tâches publiques, soient assumées par la Commission de la concurrence.
Berne, 21 avril 2004