Hier l’UDC a présenté son nouveau document stratégique sur la politique d’asile et des étrangers en annonçant des interventions parlementaires. Aujourd’hui, le parti dépose au parlement fédéral un…
(UDC) Hier l’UDC a présenté son nouveau document stratégique sur la politique d’asile et des étrangers en annonçant des interventions parlementaires. Aujourd’hui, le parti dépose au parlement fédéral un premier paquet d’interventions pour régler les problèmes croissants que posent les étrangers en Suisse. Il exige notamment une statistique de la criminalité étrangère qui distingue entre les nationalités et qui indique aussi le nombre de criminels naturalisés.
Il est beaucoup question de criminalité des étrangers, mais cette notion n’est pas connue avec précision. Nombre de cantons n’ont pas de statistique concernant la criminalité parmi les étrangers. D’autres en ont une, mais ne retiennent pas les mêmes délits. D’autres encore, ne mentionnent un malfaiteur étranger qu’une seule fois, indépendamment du fait qu’il a commis un délit ou plusieurs.
Dans son interpellation, l’UDC demande quelles mesures le Conseil fédéral envisage de prendre alors que le taux de criminalité parmi les étrangers est disproportionné par rapport à l’effectif de la population étrangère vivant en Suisse. De l’avis de l’UDC, les tribunaux ne recourent pas assez souvent à l’expulsion pour punir les criminels étrangers. L’UDC demande donc au Conseil fédéral s’il est prêt à corriger cette situation par une révision du Code pénal suisse. Avec son intervention intitulée « Plus de transparence en matière de criminalité des étrangers », l’UDC demande qu’à l’avenir la statistique de la criminalité étrangère soit établie dans toute la Suisse en fonction de la nationalité des étrangers. Il faudra également y mentionner les criminels naturalisés en indiquant la date de leur naturalisation. Pour combattre efficacement la criminalité étrangère, il faut commencer par réunir des données chiffrées fiables. Une autre intervention de l’UDC demande un arrêté fédéral exigeant qu’un étranger sans permis d’établissement soit contraint de demander une autorisation avant de prononcer un discours en public. Les émeutes dans les banlieues parisiennes, mais aussi le rassemblent de musulmans priant sur la Place fédérale ont donné une idée du potentiel d’agitation politique contre l’Etat de droit. Ce danger croissant peut être contré par une procédure d’autorisation telle qu’elle était valable jusqu’en 1998.
Les problèmes posés par une immigration quasi-illimitée en Suisse ne peuvent être niés ni par des arguties juridiques, ni par des beaux discours intellectuels. Ils sont omniprésents – dans la société, à l’école, à la place de travail. Pour cette raison, d’autres interventions de l’UDC suivront au niveau fédéral et cantonal.
Berne, 21 mars 2006