Communiqué de presse

Refus clair et net du projet hypocrite de rente de licenciement

Réuni aujourd’hui à Muotathal (SZ), le groupe parlementaire UDC s’est clairement prononcé contre l’introduction d’une « rente de licenciement ». Le Conseil fédéral prétend par ce projet protéger les emplois menacés par l’immigration de masse en provenance de l’UE. Or, les salariés suisses âgés veulent du travail et non pas une rente. C’est précisément ce que vise l’initiative pour une immigration modérée (initiative de limitation) qui sera soumise au souverain le 17 mai prochain. Il est scandaleux que le Conseil fédéral veuille mettre en place cette nouvelle assurance sociale coûtant des centaines de millions et inefficace juste pour tenter de couler cette initiative populaire.

Le groupe UDC des Chambres fédérales s’est réuni aujourd’hui à Muotathal (SZ) pour préparer la session parlementaire de printemps. Il a décidé à l’unanimité de refuser l’entrée en matière sur la rente de licenciement proposée par le Conseil fédéral pour les chômeurs suisses âgés. Le gouvernement veut faire passer ce projet en procédure accélérée durant la session de printemps alors qu’il s’agit de créer une nouvelle assurance sociale lourde de conséquences et coûtant des centaines de millions, voire des milliards de francs.

Ce procédé est hypocrite et irresponsable, pire, c’est même un authentique scandale politique. Si le Conseil fédéral veut étendre l’Etat social suisse, c’est uniquement pour inciter les Suissesses et les Suisses à voter non le 17 mai prochain à l’initiative de limitation. Moyennant cette rente de licenciement financée par les contribuables, le Conseil fédéral prétend atténuer les graves conséquences négatives que la libre circulation des personnes a pour les travailleurs suisses âgés. Ceux-ci sont en effet de plus en plus évincés du marché du travail par une main-d’œuvre bon marché importée de l’UE. Or, l’UDC est certaine que les Suisses veulent du travail et non pas une rente. Cette dite prestation transitoire encouragerait les employeurs suisses à licencier encore plus et encore plus légèrement des travailleurs âgés.

Le groupe UDC approuve en outre l’initiative parlementaire Rickli qui exige la suppression du soutien financier transitoire que la Confédération verse à des parlementaires qui ont quitté les chambres fédérales. Concrètement, l’UDC veut que les parlementaires, qui ont quitté le législatif de leur propre volonté, soient privés de cette prestation qui est versée en plus d’éventuelles allocations de l’assurance-chômage.

Le groupe UDC s’oppose en outre au contreprojet à l’initiative populaire « Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage ». Son motif de refus est double: d’une part, ce contreprojet est sans effet, d’autre part, il prévoit le financement de projets encourageant l’égalité des droits des hommes et des femmes à l’étranger.

Examinant la modification de la loi fédérale qui donne à la police davantage de moyens de lutte contre des personnes représentant une menace terroriste, le groupe UDC s’est prononcé pour la version la plus sévère. Selon cette dernière, des mesures policières préventives comme l’assignation à domicile pourront être prolongées en présence d’une menace terroriste. Enfin, le groupe UDC soutient une initiative du canton de St-Gall qui demande que le délai de prescription pour les peines privatives de liberté à vie, qui est actuellement de 30 ans, soit supprimé et que ces peines deviennent imprescriptibles.

 
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