L’UDC s’est opposée avec succès au Conseil national à une prescription rendant obligatoire le filtre à particules pour les voitures diesel neuves. Par cette décision réjouissante le Parlement…
(UDC) L’UDC s’est opposée avec succès au Conseil national à une prescription rendant obligatoire le filtre à particules pour les voitures diesel neuves. Par cette décision réjouissante le Parlement renonce à imposer une technique surannée et ouvre la voie au développement de nouveaux moteurs à combustion qui contribueront à réduire les émissions de particules fines.
La Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie (CEATE) du Conseil national recommandait à la Grande Chambre d’imposer le filtre à particules aux voitures diesel neuves et d’exiger l’équipement des voitures en circulation moyennant un délai de transition.
L’UDC et sa porte-parole, la conseillère nationale Jasmin Hutter, se sont opposées à ce que la Suisse fasse cavalier seul. En imposant le filtre à particules, le Parlement barrerait la route à l’introduction des nouvelles techniques de moteurs à combustion, estime l’UDC. De surcroît, les filtres particules produisent des gaz toxiques, les NOx qui sont responsables de la pollution de l’air par l’ozone en été. Enfin, cette technique augmente la consommation des véhicules diesel.
L’UDC souhaite la meilleure technologie possible pour réduire les émissions de poussières fines des moteurs diesel. Elle exige des valeurs limites uniformes et refuse que l’Etat impose des techniques surannées. Elle a donc demandé le rejet du filtre à particules obligatoire et la majorité du Conseil national l’a suivie. La voie est maintenant ouverte à des technologies de réduction des poussières fines modernes et efficaces.
Berne, le 27 mai 2008