(UDC) Au fil des révisions de ces 15 dernières années le droit pénal suisse s’est transformé en régime chouchoutant les délinquants. La gauche et les partis du centre ont régulièrement ramolli le…
(UDC) Au fil des révisions de ces 15 dernières années le droit pénal suisse s’est transformé en régime chouchoutant les délinquants. La gauche et les partis du centre ont régulièrement ramolli le Code pénal en faveur des criminels, oubliant du même coup les intérêts des victimes et la sécurité des citoyens. L’UDC a donc demandé à l’unanimité une session parlementaire spéciale pour débattre du durcissement du droit pénal. Elle exige le rétablissement de sanctions pénales ayant un caractère réellement punitif.
Le droit pénal occupe une position centrale dans un Etat de droit. Pour garantir la sécurité de la population, il faut que les violations de lois et autres actes criminels soient sanctionnés conformément à leur gravité. Or, l’alliance du centre-gauche a obtenu exactement l’effet inverse avec ses réformes erronées et idéologiques du droit pénal. Les malfaiteurs sont traités avec mille précautions et ne risquent plus de véritables peines. L’UDC en a assez de ce développement et exige que la protection des victimes passe à nouveau avant la protection des délinquants.
Pour toutes ces raisons, le groupe parlementaire UDC a demandé la convocation d’une session spéciale pour débattre du durcissement du droit pénal. Celle-ci aura lieu le 3 juin dans le cadre de la session d’été. L’UDC a tenu conférence de presse aujourd’hui pour présenter ses propositions et revendications concrètes. Il s’agit en particulier de trois exigences:
• le droit pénal doit redevenir compréhensible et obéir à une démarche logique. L’UDC demande donc le retour à la systématique des peines de l’ancien Code pénal; les peines et mesures doivent retrouver un réel caractère punitif et ne plus céder la place à des tentatives de resocialisation vouées à l’échec.
• le droit pénal doit dissuader les délinquants potentiels et punir sévèrement les violations des lois. Il faut donc alourdir les peines et durcir le CP (réintroduire les peines privatives de liberté avec ou sans sursis de moins de six mois, suppression des peines pécuniaires, travail d’intérêt général toujours sans sursis).
• l’initiative sur le renvoi doit être soutenue. Nous devons régulièrement constater que les criminels ne sont pas originaires de Suisse, mais de l’étranger et, plus particulièrement, des Balkans. Ceux qui violent, ceux qui tuent, ceux qui abusent de nos œuvres sociales doivent quitter le pays!
Les partis du centre – le PDC et le PRD – ayant annoncé qu’ils étaient prêts à soutenir un durcissement du droit pénal, il est grand temps qu’ils passent aux actes. Cette session spéciale demandée par le groupe UDC montrera quels partis se soucient réellement de la sécurité dans notre pays en soutenant un durcissement du Code pénal. L’UDC en tout cas restera fidèle à sa ligne.
Berne, le 19 mai 2009