Avec l’aide de la gauche, le PDC a empêché la privatisation de Swisscom. La Confédération court ainsi un risque de plusieurs milliards de francs comme dans l’affaire Swissair. De plus, l’Etat s’…
(UDC) Avec l’aide de la gauche, le PDC a empêché la privatisation de Swisscom. La Confédération court ainsi un risque de plusieurs milliards de francs comme dans l’affaire Swissair. De plus, l’Etat s’engage dans des domaines qui doivent être laissés à l’économie privée et à la concurrence. La participation de l’Etat et les interventions politiques qui en découlent restreignent la liberté économique de Swisscom et empêchent son développement. L’UDC regrette cette décision peu intelligente du Conseil national.
Le progrès technique dans le secteur des télécommunications exigera des investissements de plusieurs milliards dans les années à venir. Le Conseil fédéral a compris les risques de responsabilité que la Confédération court avec sa participation dans Swisscom et du blocage que cette participation publique constitue pour l’entreprise. Il a soumis un bon projet au Parlement. L’UDC a soutenu le Conseil fédéral.
La place de Swisscom est dans le libre marché. En écoutant au Conseil national les arguments des adversaires de la privatisation, on ne pouvait s’empêcher de penser au débat qui a suivi l’effondrement de Swissair. Aucune leçon n’a été tirée de cette débâcle, si bien que la Confédération sera une fois de plus forcée de se lancer dans une aventure économique, mais cette fois-ci avec des risques financiers bien plus élevés pour les contribuables. Pourtant, les partis et leurs élus disposaient de toutes les données pour se rendre compte des changements et des risques qui se dessinent d’ores et déjà. Nous risquons un nouveau fiasco de plusieurs milliards de francs faute de bon sens et de conscience du problème.
L’UDC a voulu empêcher cela. Elle n’a malheureusement pas réussi. La responsabilité des pertes de plusieurs milliards qui pourraient résulter dans quelques années de la participation fédérale dans Swisscom devra être assumée par la gauche politique, mais avant tout par le PDC qui a quitté le camp bourgeois.
Berne, 10 mai 2006