Lors de leur assemblée de ce jour à Bürglen (UR), les délégués de l’UDC Suisse ont adopté à l’unanimité la résolution contre le mandat de négociation de l’UE et un traité de soumission avec l’UE. Pour les votations du 3 mars prochain, ils ont clairement dit non à la 13e rente AVS et oui à l’initiative sur les rentes.
Le Conseil fédéral veut toujours faire de la Suisse une colonie de l’UE. C’est ce que démontre le nouveau mandat de négociation adopté par le Conseil fédéral le 15 décembre 2023 et le fameux « Common understanding ».
Le Conseil fédéral et l’administration fédérale veulent livrer la Suisse à l’UE et priver ainsi la population suisse de tout pouvoir ; des lois de l’UE au lieu de lois suisses, des juges étrangers de l’UE au lieu de la démocratie directe.
Le Conseil fédéral veut manifestement prendre le peuple pour un idiot. Ils inventent sans cesse de nouveaux noms pour le traité de soumission. Ils parlent désormais d’un « mandat » et d’un « paquet global » ou encore des « Bilatérales lll ». Mais tout cela n’est en vérité que des couleuvres qu’on tente de nous faire avalaer : la Suisse devrait automatiquement reprendre le droit de l’UE, se soumettre à la Cour de justice européenne et en plus « verser à l’UE des milliards de francs de tribut, qui étaient déjà compris dans l’accord-cadre », a déclaré la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher devant les délégués à Bürglen (UR). Le paquet global est grossièrement la même mouture que l’accord-cadr, avec un nouvel emballage. Mais nous ne nous laissons pas berner. Notre liberté et notre autodétermination sont trop précieuses pour que nous les abandonnions à la légère. Elles sont la base de notre prospérité. L’UE, en revanche, est une entité dirigée de manière centralisée, sans fondement démocratique, qui impose toujours plus de lois à ses membres. Rien que l’année dernière, plus de 2’000 nouveaux actes législatifs ont été adoptés dans l’UE !
L’orateur invité Beat Kappeler, économiste et auteur de livres, a également mis en garde contre la reprise automatique du droit, qui n’est prévue dans aucun autre traité international, sauf peut-être entre Hong Kong et la Chine. « La Suisse doit coordonner sa souveraineté avec l’UE de manière consciente, bilatérale et en fonction de la situation, mais seulement de cette manière. Sinon, elle est un État satellit », a déclaré Beat Kappeler. « La Suisse doit faire comprendre à l’UE qu’il n’y a pas de ‘rattachement institutionnel’, mais qu’elle aime les accords bilatéraux situationnels, que l’UE elle-même suggère parfois. Le Conseil fédéral doit enfin prendre de l’assurance ».
Malheureusement, l’UDC est là encore le seul parti à lutter de manière déterminée et unie contre cet assujettissement à l’UE, selon Magdalena Martullo-Blocher. « Nous devons d’autant plus mobiliser nos forces et nous battre pour une Suisse forte et indépendante ». Les délégués ont adopté à l’unanimité une résolution en ce sens.
A Bürglen, les délégués ont en outre validé les mots d’ordre pour les votations du 3 mars, en se prononçant contre la 13e rente AVS par 301 voix contre, 34 voix pour et 13 abstentions, et pour l’initiative sur les rentes par 216 voix pour, 102 contre et 2 abstentions.
348 délégués et 90 invités ont participé à l’assemblée des délégués à Bürglen.