Communiqué de presse

Séminaire des cadres UDC à Bad Horn: accords bilatéraux – adhésion sournoise à l’UE

Comme le veut la tradition au début de chaque nouvelle année, les cadres UDC se sont retrouvés ce week-end pour leur séminaire annuel de Bad Horn (TG). Des parlementaires fédéraux, des…

(UDC) Comme le veut la tradition au début de chaque nouvelle année, les cadres UDC se sont retrouvés ce week-end pour leur séminaire annuel de Bad Horn (TG). Des parlementaires fédéraux, des représentants des partis cantonaux UDC ainsi que des conseillers d’Etat et des juges ont débattu avec des experts invités de la politique européenne. La question de savoir si la constante extension des accords bilatéraux n’équivaut pas à une adhésion sournoise à l’UE a tout particulièrement intéressé les participants, tout comme le rapport entre le droit international et le droit national.

Plus d’une centaine de membres de l’UDC se sont réunis ce week-end à l’hôtel Bad Horn pour un séminaire de travail placé sous le titre de « La voie bilatérale, une adhésion sournoise à l’UE? ». A côté de la direction du parti et de cadres des partis cantonaux, de membres de tribunaux et d’autres autorités, le conseiller fédéral UDC Ueli Maurer – en fonction depuis le 1er janvier 2009 – a exposé la manière dont il va défendre les intérêts de la Suisse au gouvernement national.

Les automatismes sournois d’alignement sur l’UE et d’extension du droit européen à la Suisse, que déclenchent aujourd’hui les accords bilatéraux, ainsi que les tendances à la centralisation aussi bien dans l’Union européenne qu’en Suisse ont été examinés en détail dans le cadre d’exposés et de réflexions menées par des groupes de travail. Une question qui gagne constamment en importance, à savoir le poids croissant du droit international par rapport au droit national, a suscité de longues discussions. Les eurofanatiques de notre pays font preuve depuis des années d’une détestable obéissance par anticipation à l’égard de Bruxelles en imposant fort inutilement à la Suisse des réglementations UE. Cette attitude de soumission est extrêmement nocive à la souveraineté de notre Etat et met en péril les piliers de notre système juridique. La primauté du droit international par rapport au droit national mine la souveraineté de la Suisse et affecte durablement le crédit des règles de droit auprès de la population.

Il existe en Suisse divers milieux qui tentent sournoisement et traitreusement de court-circuiter la démocratie directe. Malgré les chantages grossiers exercés sur la Suisse, ces milieux approuvent avec empressement et sans aucun esprit critique tout ce qui vient de Bruxelles. Se moquant complètement de l’avis du peuple suisse – aujourd’hui comme hier, le souverain helvétique refuserait massivement dans l’urne une adhésion à l’UE – cette coalition du centre-gauche voit dans l’entrée de la Suisse dans l’Union européenne l’unique avenir pour notre pays. Et elle ne recule pas devant les mensonges et les tromperies pour atteindre cet objectif. La votation du 8 février 2009 nous donne une idée du danger auquel est exposée notre démocratie. Le peuple ne pourra donner qu’une seule réponse à deux questions distinctes. Un non à ce paquet anticonstitutionnel sera le signe clair et net que le peuple suisse refuse de se laisser leurrer et que les citoyennes et citoyens de ce pays veulent pouvoir exprimer clairement et fidèlement leur opinion.

Horn (TG), 10 janvier 2009

 

 
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