Les Seniors UDC ont adopté deux consignes de votes négatives en vue du scrutin du 17 mai prochain. Leur refus du passeport biométrique s’explique d’abord par le caractère contraignant de cette…
(Seniors UDC) Les Seniors UDC ont adopté deux consignes de votes négatives en vue du scrutin du 17 mai prochain. Leur refus du passeport biométrique s’explique d’abord par le caractère contraignant de cette mesure et ensuite par le potentiel d’abus que représente l’enregistrement de données personnelles. Dans le secteur de la santé publique, les Seniors UDC s’opposent à un onéreux élargissement des prestations médicales obligatoirement couvertes par l’assurance-maladie. Ils demandent au contraire une réduction du catalogue des prestations.
Les Seniors UDC se sont réunis le 22 avril 2009 à Olten pour leur assemblée ordinaire. Il s’agissait notamment de définir leurs positions concernant les votations fédérales sur le passeport biométrique et le projet « pour la prise en compte des médecines complémentaires ».
C’est à l’unanimité que les Seniors UDC ont rejeté l’introduction obligatoire du passeport comportant des données biométriques. Outre le risque d’abus que représente cet enregistrement d’informations personnelles dans une banque de données centrale, le coût élevé de ce passeport et la tendance croissante à la centralisation (il n’y aura à l’avenir plus qu’un seul service par canton délivrant des passeports) parlent clairement en défaveur de ce projet. De plus, les Seniors UDC estiment que les citoyens doivent avoir le droit de choisir entre un passeport avec ou sans données biométriques.
Les Seniors UDC ont aussi nettement refusé le second objet des votations qui donne un article constitutionnel à la médecine complémentaire. Avec une seule voix d’opposition, ils ont décidé de recommander au peuple de rejeter ce texte. « Quand on sait que les primes d’assurance-maladie vont augmenter jusqu’à 15% avant la fin de cette année, on ne peut soutenir une extension du catalogue des prestations de base. L’objectif doit plutôt être de stabiliser enfin le coût de la santé publique », a souligné le conseiller national Theophil Pfister, président des Seniors UDC. Ces derniers demandent donc que la médecine complémentaire reste l’affaire des assurances complémentaires afin d’éviter une nouvelle explosion des coûts, notamment au détriment des personnes âgées.
Berne, 24 avril 2009