Les Seniors UDC ont adopté lors de leur dernière séance les mots d’ordre en vue des votations du 9 février 2014. Les participants ont dit OUI à l’unanimité aux deux initiatives populaires "contre l’immigration de masse" et "financer l’avortement est une affaire privée". En revanche, ils recommandent clairement le rejet du projet de financement et d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire (FAIF).
Les Seniors UDC ont adopté lors de leur dernière séance les mots d’ordre en vue des votations du 9 février 2014. Les participants ont dit OUI à l’unanimité aux deux initiatives populaires "contre l’immigration de masse" et "financer l’avortement est une affaire privée". En revanche, ils recommandent clairement le rejet du projet de financement et d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire (FAIF).
Une immigration de masse plus de 80 000 personnes en chiffre net par an a été jugée extrêmement grave par les Seniors UDC. Des pressions sur les loyers, la perte de précieuses terres cultivables ainsi que la hausse de la criminalité et avec elle la baisse de la sécurité publique sont les conséquences immédiates de cette démesure. Les Seniors UDC sont notamment inquiets devant la hausse du chômage chez les jeunes. Des jeunes gens, mais aussi des travailleurs de plus de 50 ans sont exclus du monde du travail et augmentent le nombre de personnes dépendant de l’assistance sociale. Les membres présents ont vigoureusement critiqué les fonctionnaires d’associations économiques et les autres partis politiques qui refusent systématiquement d’admettre les conséquences négatives de l’immigration de masse et portent ainsi la responsabilité de ce gâchis. Ils étaient aussi unanimes pour constater que la gestion de l’immigration exigée par cette initiative ne provoquera absolument pas une baisse de la croissance et de la prospérité puisque la Suisse a fait d’excellentes expériences dans le passé avec des contingents d’immigration.
L’initiative "financer l’avortement est une affaire privée" a également été clairement soutenue par les Seniors UDC. Selon ces derniers, ce projet réduit les coûts de la santé publique et accroît la responsabilité individuelle. Ils ont aussi relevé les expériences positives faites dans d’autres pays où le financement privé des interruptions de la grossesse n’a pas provoqué une augmentation de ces interventions. Enfin, le financement des avortements par les caisses-maladie n’est pas conforme au principe de base de cette assurance.
Le projet FAIF n’a pas trouvé grâce aux yeux des Seniors UDC. Pratiqué depuis des décennies, le détournement de l’argent de la route en faveur du rail est clairement une atteinte aux droits des automobilistes. Il serait définitivement ancré dans la Constitution fédérale par le projet FAIF. Ce pillage de la caisse de la route empêche la réalisation d’importants projets routiers, une politique inacceptable alors que les infrastructures routières sont chroniquement surchargées et que leurs usagers perdent plus de 20 000 heures par an dans les bouchons. Des critiques ont également été lancées contre la hausse de la TVA et la limitation à 3000 francs de la déduction fiscale des pendulaires. Cette dernière mesure pénalise surtout les régions périphériques et de montagne, donc les zones qui ne disposent pas d’une bonne desserte par les transports publics. Les Seniors UDC ont aussi du mal à accepter que les usagers du rail ne participent guère aux coûts de cette opération. En clair, cela signifie que la collectivité et les habitants des régions périphériques paient les équipements de transport des grands centres qui ne manquent pourtant pas de moyens. Ce projet trompeur doit absolument être rejeté.