L’obstination de la gauche politique est insupportable. Alors que les prix des combustibles atteignent des sommets, elle veut, avec l’aide des partis du centre, tout de même imposer la taxe CO2…
(UDC) L’obstination de la gauche politique est insupportable. Alors que les prix des combustibles atteignent des sommets, elle veut, avec l’aide des partis du centre, tout de même imposer la taxe CO2 pour renchérir l’huile de chauffage. Or, l’explosion du prix du pétrole montre à l’évidence que le prix ne permet pas d’orienter la demande. Il n’est tout de même pas acceptable qu’une famille doive renoncer à partir en vacances parce qu’elle doit se chauffer à un tarif excessif! Cette politique irresponsable du centre gauche frappe de plein fouet les classes moyennes et les locataires. L’UDC s’oppose à la taxe CO2 qui est une action de redistribution purement idéologique.
La gauche veut imposer, avec l’aide des partis du centre, la taxe CO2 précisément à un moment où le prix de l’huile de chauffage atteint de nouveaux sommets. Cette attitude n’est pas seulement hostile à l’économie, mais aussi anti-sociale et illustre un regrettable manque de sens des responsabilités. Les familles ont déjà du mal à payer les primes d’assurance-maladie qui ne cessent d’augmenter à cause de la politique socialiste. Aujourd’hui, elles doivent en plus supporter le prix élevé de l’huile de chauffage qui risque d’augmenter encore à cause de la taxe CO2. De plus en plus de gens sont contraints de renoncer à leurs vacances pour pouvoir payer leur facture de chauffage.
Il n’est pas acceptable de pénaliser certains agents énergétiques avec des taxes d’incitation dans le but de favoriser artificiellement d’autres. D’autant moins que l’effet incitateur de taxes supplémentaires est égal à zéro pour la simple et bonne raison que la majorité des Suisses sont locataires et n’ont donc aucune influence sur le système de chauffage. D’ailleurs, on ne diminue pas ou on augmente pas le chauffage à cause du prix, mais à cause des températures. Ce projet à rebours du bon sens menace l’économie et, partant, l’emploi. L’UDC s’engage pour les classes moyennes et pour le bon fonctionnement de notre économie. Elle combat donc une obstination insensée et une taxe CO2 totalement idéologique.
L’UDC interviendra en faisant des propositions dans la commission parlementaire, puis au Conseil national, pour demander la suppression ou du moins le report de la taxe CO2. Elle espère compter sur un minimum de bon sens auprès des parlementaires PDC et PRD.
Berne, 30 mai 2006